Centrafrique/Université : La Faculté des sciences juridiques et politiques prise en otage par des enseignants mafieux

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Bangui, le 08 mai 21

Toute école doit avoir son règlement que l’on affiche dans sa classe. Ce règlement est nécessaire pour assurer l’ordre, la régularité et le progrès de l’étudiant. Selon plusieurs témoignages, la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) souffre de la sottise qui peut être fort nuisible et amener à des catastrophes. Pendant les examens de la session de Mars-Avril 2021, un enseignant vacataire malintentionné sème la tristesse et la désolation, en arrachant les copies d’une vingtaine des étudiants en L1 et L2 de droit. Ce dernier les accuse de tricherie. Le réseau qui mène ces pratiques, est constitué des enseignants-vacataires véreux, à leur tête, une personnalité très versatile en matière d’ingénierie frauduleuse de tous les temps, jamais sanctionné, passe de salle en salle pour mettre des codes sur les copies des étudiants membres du réseau.

Selon des sources concordantes, le corps enseignant ne réalise pas toujours ce que l’on attend de lui dans l’ensemble. C’est une déviation horrible, épouvantable. Le corps n’est pas assez collaboratif avec les Chefs des Départements (CD), très souvent irrespectueux. Ce monsieur qui a un handicap optique, a été recruté par-dessus tout, il a rectifié son âge à 29 ans. En dehors de l’équipe de surveillance des examens, le vacataire  malintentionné qui n’est pas dans cette équipe intervient en désordre à la place de l’équipe, à la place des CD, il n’a même pas le moindre respect, ni des étudiants, ni des enseignements titulaires, comme toujours depuis l’arrivée de son grand frère à la tête de cette Faculté à l’époque de la transition.

Plusieurs témoignages laissent entendre qu’il y a vice de procédure concernant les étudiants qui sont accusés de tricherie pendant les examens, puisque l’affaire a abouti directement à la saisine du doyen de la Faculté qui a son tour, a décidé déjà d’une sanction avant le conseil  de discipline. C’est aussi, le non-respect de la hiérarchie, ni le CD du 1er cycle, ni le Vice-Doyen ont été respectés dans le traitement du dossier. Les vacataires de ce réseau mafieux sont eux-mêmes des CD. Ils consacrent beaucoup de temps à insulter les étudiants et les enseignants qui ne sont pas de leur camp.

A vrai dire, s’il s’agit d’un manquement qui peut faire l’objet d’un avertissement si possible des sanctions exemplaires. « Qui manque à la politesse pèche généralement contre la justice », a dit un personnage. C’est aussi un plaidoyer pour une prise en compte des questions ethniques. L’Enseignant vaut plus par ses qualités morales que pour l’autorité qui lui confèrent sa charge et son savoir. Des grades mais sans contenu, visant l’argent et la famille.

Mais, il n’y a pas de performance, quelque fois, ils  créent des matières au niveau de Licence 3 sans passer par le conseil de l’Université. Ce n’est plus une Faculté des sciences juridiques, mais plutôt des sciences sociales.

A en croire la même source, beaucoup des vacataires véreux du réseau sensibilisent les nouveaux candidats à s’inscrire à la Faculté de Newtech Institut au lieu de l’Université de Bangui. Il n’y a pas de suivi pédagogique, que de suivi familial. Le principe d’égalité n’a plus son sens ici et maintenant, le fonctionnement au rythme des affinités dans toutes les activités pédagogiques.

« Le sot est toujours content de lui-même », A dit Napoléon. La Faculté des sciences juridiques et politiques est en voie de disparition. Car, plus grave encore, ce groupe des enseignants mafieux tiennent régulièrement des réunions de travail se tiennent dans les quartiers (ouango, SICA 2, Pétévo, Bimbo …). Il faut sauver d’urgence la Faculté des sciences juridiques et politiques. A l’état actuel des choses, la FSJP va droit dans le mur. Aucune Nation ne se construit dans l’incivisme, la corruption et l’abus de droit.

A la FSJP, se pose le problème de la vocation, c’est d’abord se laisser interpeller par un ensemble des questions qui relève d’un travail sur soi. Qui suis-je ? D’où je viens ? Que dois-je faire ? Étant donné que l’on a fait de moi un maitre-parent …Qu’est-ce que je veux devenir ? Cette personnalité qui est à la tête de ce réseau mafieux des enseignants est sans caractère, opportuniste qui tourne à tous vents, saute d’ici et là et il n’a pas de stabilité morale. D’ailleurs, c’est le cas des 60% des vacataires de la FSJP.

Pour ce dernier, affirme haut et fort «  je suis ce que je veux ». En  revanche, l’apprenant  disait en guise de réponse : « je pense donc, je fuis… ». Il ressort de cette situation que c’est le désordre qui s’installe au sein de cette Faculté. Autrement dit, une politique d’exclusion bat son plein là-bas. Devenu presque un fléau, le tribalisme ronge la FSJP en terme de mort lente, un véritable cancer. Il remet en cause notre système éducatif.

Est-il besoin de le dire ? Pour bien enseigner, il ne suffit pas de posséder le savoir transmettre, ni d’être doué d’habileté technique. Il faut avant tout aimer l’étudiant. Les vacataires sont cloisonnés dans leurs clans, dans leurs réseaux et davantage, ils développent des comportements de haine entrainant des conflits stériles. Nous évoluons dans une pédagogie empirique qui tire sa source dans la famille. Elle a l’inconvénient, par routine, le formalisme juridique, des méthodes du moyen Age dont la valeur ne se justifie pas y a-t-il une  pédagogie centrafricaine ? Non, il n’existe pas deux pédagogies.

La personnalité qui fait le sale boulot de ces enseignants véreux, est de nature, un inconnu très dangereux pour les étudiants, complexe, aventurier et le milieu extérieur influe sur ses actes autant que son caractère. Ces enseignants-vacataires véreux sont des pickpockets qui collectent de l’argent au sein de leur réseau pour remettre à une haute autorité rectorale périodiquement pour les défendre. La nature n’a pas fait tout le monde semblable à autrui, mais différent d’aptitudes et propre à telle ou telle fonction.

L’Etat idéal fondé sur la sélection est en réalité une méritocratie (Platon)  malheureusement, que peut faire l’Université quand on décide de contourner les textes, la hiérarchie normale, pour travailler dans le noir ? Les malhonnêtes ont pris la FSJP en otage avec d’un côté, les maitre-parents et de l’autre les vacataires déséquilibrés membre du réseau. Le Ministère de l’enseignement supérieur doit renforcer le contrôle sur l’Université. Si l’on ne fait rien, il y aura une éclosion. Le collectif des étudiants victimes de cette pratique néfaste qui gangrène leur Faculté demande qu’une enquête sérieuse soit diligentée pour faire la lumière sur cette situation dramatique que le monde en parle actuellement.

Tout le monde ne fait pas les mêmes choses et de la même façon. « Qui n’est pas assez poli n’est pas assez humain », comme a dit un célèbre sociologue. Car, agir avec un jugement droit est primordial : « manquer de mémoire ou d’imagination, c’est être  privé de deux puissants moyens de rendre son enseignement agréable et intéressant ». Le Collectif des étudiants victimes du tribalisme au sein de la Faculté des sciences juridiques et politique réclame rien que l’ordre et la justice.

à suivre!!!

@  Le collectif des étudiants mécontent à la FSJP                                       

 

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