Centrafrique : Que faut-il faire exactement de ces enturbannés leaders des groupes armés et leurs complices ?

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Bangui, le 20 mars 19

Avec la politique de la main tendue du président Touadéra, il semble que certaines personnes malintentionnées qui se disent hommes politiques ou chefs rebelles en profitent de l’opportunité pour rendre ingouvernable la République Centrafricaine. Et pour cause ?

Pour la protection de son peuple, sécuriser l’ensemble du territoire national et assurer sa stabilité, le régime de Bangui a engagé plusieurs initiatives visant à faire taire les armes et autres gènes qui sont facteurs de ralentissement du processus de relèvement du pays.

Pendant que l’opposition politique dérange pour ses intérêts égoïstes, les rebelles de FPRC, RPRC, MPC, MLCJ, 3R, UPC, Séléka Rénovée…ne lâchent pas dans leurs projets machiavéliques qui visent à déstabiliser le pays. Tout le monde s’attendait à un retour à la normale après la signature de l’Accord de paix entre le gouvernement et les 14 chefs groupes armés. Malheureusement, les rebelles se montrent toujours incrédules face à la bonne volonté du président Touadéra, du premier ministre Firmin Ngrébada et quelques ministres qui sont soucieux de la question de la paix dans le pays.

Vous allez comprendre aisément les vraies raisons de la contestation du tout dernier gouvernement mis en place. Les rebelles se montrant gourmand et en imposant un quota de leur représentativité dans le gouvernement, exigent des choses qui sont inacceptables. Le régime de Bangui de son côté, refuse catégoriquement et au nom du peuple, de céder à la pression de ces ingrédients rebelles qui pensent qu’avec leurs armes à la main, le boulevard leur est ouvert pour s’agiter en allant jusqu’à imposer leurs vœux sataniques à un régime démocratique.

A Addis-Abeba où l’Union Africaine a tenté d’évaluer la mise en application de l’accord de paix, les chefs rebelles exigent à ce qu’on accorde plusieurs places dans le gouvernement. Ainsi donc, va-t-on assister à l’élargissement du gouvernement jusqu’à 80 membres ? N’y a-t-il pas une autre fonction que d’être nommé ministre ? Quel est même le vrai profil de ceux-là qui prétendent être ministres de la République ? Finalement, nous allons nous retrouver avec des ministres cafards qui ont pour formation professionnelle, l’assassinat, le viol, l’incendie des villages et le vol.

Le président Touadéra qui a les yeux braqués sur son premier ministre Ngrébada qui a su manager les choses, doit désormais gérer les choses telles qu’elles sont. On doit appeler le chat par son nom. Les chefs qui n’ont aucune volonté de faire la paix seront traités comme ils sont. De l’avis des observateurs de la vie politique, on ne caresse jamais les criminels dans le sens du poil. Le pouvoir de Bangui est élu démocratique. Les gestionnaires de l’actuel régime ne vont pas se laisser tromper par ces tueurs à gage pour ne pas commettre un échec d’ici la fin de ce premier quinquennat.

Herman THEMONA,

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