Bangui, le 06 janv.-21
Si la honte tuait, certains opposants politiques qui étaient glorifiés dans le mal, devraient après cet échec à l’élection présidentielle, quitter les choses avant le temps.
L’histoire politique centrafricaine est toujours en berne tant ses politiques ne sont plus capables de donner satisfaction à la population qui ne fait que souffrir et payer les conséquences de cette politique inerte. Ceux qui ont été recalés par le jeu des urnes ne peuvent plus espérer remporter une victoire démocratique puisque durant leur séjour aux affaires, ces hommes qui s’agitent de nos jours ont été à l’origine des malheurs. Comment ne pas se rappeler de nos jours de ceux qui ont financé les rebelles de la Coalition Séléka. Ceux-là ont été sanctionnés par les urnes et n’ont plus de chance de revenir dans les affaires en occupant une place de taille soit à la présidentielle. Pour preuve durant la crise de 2014-2016 où le monde affirmaient une guerre communautaire, le KM 5 de Bangui où se trouve un des leaders de la COD-2020, la vie des Centrafricains étaient sacrifiée au jour le jour avec des massacres des populations à par des mercenaires venus du Tchad, du Soudan et même hors du continent. Les observateurs de la vie politique de Centrafrique, indexaient alors les politiques qui se trouvaient dans les hautes institutions républicaines.
Selon une source digne de foi, lorsqu’on fait une analyse réaliste des résultats provisoires de ces élections, le constat est amer du côté de ces vieux politiques qui ne veulent pas prendre leur retraite. Par contre, leur échec est un vote sanction qui doit une leçon à ceux qui se disent que prendre le pouvoir par les armes est une solution pour leur avenir. Cette politique a été à l’origine de la colère des populations qui ne veulent plus vivre les mêmes erreurs du passé. Comment ceux qui ont soutenu les groupes armés comme les anti-balaka pouvaient penser que les Centrafricains sont dupes ? Les Centrafricains ont compris que la démocratie est la seule voie légitime pour accéder aux affaires. Comment ces vieux qui ne veulent pas quitter les affaires ont même perdu les législatives et espéraient gagner la présidentielle ?
@JLG,
