Bangui, le 05 janv.-21
Décidemment, les mercenaires et terroristes étrangers recrutés par le putschiste chevronné et patenté François Bozizé en complicité avec certains leaders de la COD-20, dans le seul but de déstabiliser le régime de Bangui, sont retournés contre lui. Les soldats veulent coute que coute découdre avec Bozizé, ils n’obéissent plus aux ordres criminels de leur hiérarchie. Une confusion totale qui fait de Bozizé un nomade qui ne dit plus son nom. La fin tragique d’un criminel.
Ce n’est pas un secret des dieux, ni les comtes de la mythologie grecque de l’antiquité, François Bozizé est l’alpha et l’oméga des crises centrafricaines durant cette décennie. L’homme est rejeté par toutes les populations toute catégorie du nord au sud et de l’est à l’ouest même au sein de son parti KNK, les tensions annoncent la fin des malheurs de ce criminels.
Le putschiste François Bozizé reste et demeure le malheur des Centrafricains depuis plus de 20 ans. Ce ringard à la nuque raide de François Bozizé ne comprend toujours pas que le langage des armes n’a plus sa place dans ce pays. Ce hors-la-loi n’est pas le seul à être invalidé par la cour constitutionnelle. Juste après son invalidation, ce putschiste et dictateur a volontairement repris le chemin des armes pour perturber les élections du 27 décembre 2020.C’est ainsi qu’il est parti créer la nouvelle coalition armée dénommée Coalition des Compatriotes pour le Changement (CPC). Les carottes sont déjà cuites. Les mercenaires recrutés par François Bozizé se rendent compte que leur leader les a induits en erreur et pour le moment, ils sont exposés et poursuivis par presque toutes les instances judiciaires. Le regret vient toujours après, mais il faut assumer qu’ils assument leurs actes. Ils doivent en répondre devant les juridictions compétentes crimes de guerre, crimes contre l’humanité et tentative de génocide.
Pour le moment, le peuple centrafricain, et tous ses partenaires sont tous déterminés pour le retour définitif de la paix. La communauté internationale est lassée de porter le fardeau de la République centrafricaine. D’où nécessité d’éviter l’éternel recommencement.
Le peuple centrafricain du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest est plus que jamais déterminé pour en découdre avec Bozizé et tous ses acolytes. C’est dans ce sens que pour les Centrafricains : «Dès que François Bozizé tentera de franchir la porte de Bangui, capitale de la République centrafricaine, il sera publiquement tué. Il ne sera plus question qu’il soit traduit devant la justice car trop c’est trop ! Aucun politique de ce pays n’a jamais été avare du pouvoir de la sorte.
L’extrémiste François Bozizé précipite lui-même sa mort. Le criminel Bozizé est désormais entre deux cas. S’il réussit à échapper au lynchage du peuple, il sera obligatoirement rattrapé par la justice nationale soit internationale et même au sein de son mouvement armé, il n’est plus crédible. C’est ce qui est d’ailleurs déjà fait quand le procureur de la République vient de lancer une enquête judiciaire contre le chef rebelle Bozizé et tous ses complices.
Bien avant cela, il est important de relever que certains alliés de Bozizé de la COD-20 ont commencé à se débarrasser de lui du moment où ils se sont rendus compte de ces atrocités sur le terrain. Les victimes de Bozizé depuis 2003 jusqu’ ‘à ce jour continuent de se mobiliser pour réclamer justice. Ce n’est que normal, il le faut.
Il est inadmissible que François Bozizé alias «général fuyard» puisse revenir à la manette pour déstabiliser la tranquillité des centrafricains. L’heure est arrivée pour mettre fin aux orchestrations machiavéliques de Bozizé. En tout cas, la fin du sanguinaire Bozizé s’annonce. Mais en attendant que la terre des ancêtres de Bozizé lui soit légère, il doit croupir en prison et réparer toutes ses criminalités pendant son règne, et ses multiples rébellions.
Notons au passage dans certaines régions du pays, certains de ses biens sont déjà vandalisés par la population fatiguée de voir ce type en vie. C’est le début d’une nouvelle ère dans le pays.
@Herman THEMONA,
Il faut que la justice soit faite