Bangui, le 01 mai 21
Face aux échecs cuisants qu’ils essuient suite à l’offensive des FACA et leurs alliées russe et rwandais, les mercenaires de la CPC de François Bozizé changent la méthode de leurs crimes contre les populations, en incendiant des villages, des champs et posent des mines terrestres qui causent des dégâts si une personne venait à marcher dessus.
Selon des sources concordantes, plusieurs civils ont été tués à l’intérieur du pays par des mines posées par des bandits de groupes armés illégaux durant le mois en cours. Les chiffres sont probablement beaucoup plus élevés, et certains de ses crimes échappent aux autorités. D’où proviennent exactement ces mines dont les marques de fabrication sont d’origine européenne ?
C’est une question qui préoccupe de nombreux Centrafricains. Il est étrange que l’ONU et les autres organisations de défense des droits de l’homme n’y prêtent aucune attention. Le 20 avril 2021, un conducteur de mototaxi avec 3 passagers – une femme et 2 enfants – sont morts sur place sur la route Baboua – Abba, près du village de Bondiba, explosés par une mine.
Les populations locales accusent le contingent bangladais de la MINUSCA d’avoir remis les mines aux rebelles de la CPC. Le contingent bangladais de la MINUSCA s’est longtemps compromis, s’est montré du pire côté de la population. Il est temps que l’ONU tire des conclusions et nettoie ses rangs des fonctionnaires corrompus et des soldats de la paix sans scrupules qui coopèrent avec les rebelles et autres bandits armés.
Les rebelles des groupes armés sont devenus des terroristes, qui font maintenant sauter des civils avec des mines. Les tactiques d’intimidation et les massacres ne donneront pas de points politiques à Bozizé et ses autres leaders de la CPC-COD20, mais ne feront que renforcer l’image de criminels et de tueurs du peuple centrafricain.
@Bienvenu ANDALLA,
