Centrafrique : La montée en puissance des FACA est un pari gagné par le président Touadéra

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Bangui, le 28 août 20

Après la crise militaro-politique de 2013, les  Forces Armées Centrafricaines (FACA) sont réduits en poudre. Les FACA n’existaient que de nom, car dépossédées des moyens nécessaires pouvant leur permettre d’assurer pleinement les missions régaliennes que sont entre autre, la protection de l’intégrité du territoire national, des Institutions Républicaines et protection des biens et des personnes.

Face à cette situation, il est donc de la responsabilité des autorités démocratiquement établies de redonner au pays sa dignité par la remise sur pieds des FDS, principal symbole de souveraineté.
En effet, le peuple centrafricain a célébré le 13 août 2013, le 60e anniversaire de la proclamation de son indépendance. Cet événement riche en couleurs est marqué pour la première de l’histoire par une parade militaire. L’occasion était donnée aux Forces de Défense et de Sécurité de démontrer au peuple centrafricain leur montée en puissance. Une montée rendue possible grâce aux actions de grandes envergures menées par le Président TOUADERA.

Hérité d’un pays tombé en lambeaux suite à la crise militaro-politique de 2013, le Président TOUADERA s’est assigné la principale mission d’engager des grandes réformes en faveur des FDS. Conscient que la souveraineté d’un État s’explique en partie par son pouvoir de coercition et de la force légitime, le Président TOUADERA a dès le lendemain de sa prise de fonctions enclenché des grandes actions au profit de la reconstruction des FDS.

Ces actions visent à doter le pays d’une armée républicaine, pluriethnique, apolitique, professionnelle, bien formée et bien équipée. En un mot une armée de garnison, proche de la population conformément au Plan National de Défense.

Aujourd’hui, les actes parlent plus que les mots. Les multiples formations dispensées par les pays amis de la RCA, grâce à la diplomatie agissante du Président TOUADERA, ont permis aux FDS d’être reconstruite. Nul ne peut contester que la remise sur pieds de nos FDS doivent être mise à l’actif du Président TOUADERA, qui a su mener cette mission difficile mais, noble à bout malgré ses marges de manœuvre très limitée.

Il est que le peuple centrafricain dans sa majorité se félicite des résultats obtenus par le Président TOUADERA durant ce premier  quinquennat. Car, ce dernier a fait en 4 ans ce que beaucoup d’autres n’ont pu le faire en 10 ans de règne, malgré la stabilité socio-politique dont ils bénéficiaient. Les 4 années de magistère du Président TOUADERA est marqué par des avancées considérables dans le cadre des efforts menés pour réformer les FDS.

Les maux qui mettaient à mal le bon fonctionnement des hommes en uniforme sont éradiqués. On a tous en mémoire que dans un passé récent, le recrutement, le tableau d’avancement des hommes du rang, des sous-officiers et la nomination à titre exceptionnel des officiers et officiers généraux à des postes de responsabilité se faisaient sur des critères ethniques, régionalistes et claniques.

Mais, le Président TOUADERA sous sa casquette du Chef Suprême des Armées de par sa vision de grand RASSEMBLEUR a mis un terme à ce qui était décrié par tous. Et comme on le dit souvent,  » Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ». C’est ce dicton qui a animé la décision du haut commandement de l’Armée de décerner au Président TOUADERA, le 13 août 2020 au terme de la parade militaire, le trophée loyauté et de fidélité en récompense des actions entreprises en faveur de la reconstruction des FDS.

Certes, il y a encore des défis à relever notamment, le combat pour la levée totale de l’embargo qui pèse sur les armes à destination de notre pays aux fins de permettre aux FDS d’avoir moyens de mener à bien les missions qui sont les leurs, mais avec une réelle volonté et une détermination inébranlable, nous y parviendrons.

Le peuple centrafricain qui est témoin de toutes les bonnes actions menées par le Président TOUADERA pour sortir le pays du bourbier aura, le moment venu, la responsabilité de lui renouveler sa confiance pour second mandat afin de terminer ce qu’il a commencé.

@Hervé BINAH,

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