Centrafrique : Le RDC de feu André Kolingba menacé de scission

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Bangui, le 07 sept.-21

Depuis un certain temps, il y a des bisbilles au sein du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) du feu Général André Kolingba. Ce parti ne connaîtra plus une implosion ou une scission comme c’est le cas pour certaines formations politiques ?

Depuis le décès de l’ancien ministre Désiré Zanga Kolingba, fils de feu Général André Kolingba qui a été porté à la tête de ce parti suite à la disparition de son père, il y a des mouvements d’humeur qui se font au sein de cette formation politique.

Bien que timide au début, cette malaise au sein de cette plateforme semble prendre une proportion inquiétante au point où certains observateurs avertis de la vie politique nationale prédisent déjà une scission qui risque de la miner.

La goutte d’eau qui a débordé le vase est le choix des militants du RDC qui viennent d’être nommés dans l’actuel gouvernement que dirige le Premier ministre Henri-Marie Dondra. Dans la liste proposée par ce parti allié à la formation présidentielle, seul le premier vice-président du parti qui assurait l’intérim du Président Zanga Kolingba décédé et une autre vice-présidente qui ont été retenus par le Président de la République et son Premier ministre pour faire partie de l’actuel gouvernement.

Seulement après cette nomination il y a eu des vives réactions de la part de certains militants au sein de cette  formation politique qui n’apprécient guère le choix qu’ils pensent être fait à la tête du client.

Et comme l’on pouvait s’y attendre, le mécontentement qui couvait sous la cendre n’a pas tardé à surgir au grand jour avec la fronde de certains militants disciples de ce parti.

C’est ainsi que le week-end dernier, les frondeurs sont passés à l’offensive lors d’une Assemblée générale extraordinaire pour mettre en place un bureau politique transitoire avec la désignation de nouvelles personnalités en lieu en place. Le bureau politique issu du 5e congrès ordinaire. Et ce en violation des textes statutaires de ce parti politique. Puisque en principe le bureau politique issu du 5è congrès a un mandat bien déterminé de 3 ans et il n’y a que le bureau politique en vertu des articles 39 du statut et 40 du règlement intérieur qui peut convoquer la session du comité directeur.

A en croire la majorité des militants dudit parti, cette démarche bancale risque de semer du désordre au sein de ce parti politique qualifié depuis toujours de parti stable à cause de la discipline qui règne en son sein.

Il est tant que les militants du RDC puissent entendre la voie de la raison et taire leurs bisbilles pour la survie de ce parti politique d’André Kolingba qualifié de l’homme de la paix.

@Herman THEMONA,

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