Centrafrique : Le Président Faustin-Archange TOUADERA se fait digne de la place des grands hommes d’Etat

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Bangui, le 19 juillet 21

Etre Président de la République Centrafricaine, peut être un rêve d’enfant, parce qu’on a vu rouler en voiture un dignitaire de la République, accompagné de sirènes et de motards sur des routes dégagées, où les autres sont à l’arrêt, obligés de l’observer comme les vaches qui regardent le train qui passe. De la fonction rêvée à la fonction réelle, beaucoup d’illusions et de toile d’araignées dans la tête tombent, surtout pour ceux qui veulent forcer les choses. Qu’est-ce que cette fonction éminent de la République ? Que doivent faire ceux qui l’exercent pour laisser des traces dans l’histoire ?

Le rasage matinal est un exercice barbant. Faisant partie des premiers moments de la journée, c’est un moment où le cerveau se met en marche, où la concentration est difficile parce que l’on commence à penser après le sommeil, d’où les coups de lame maladroits et le sang. A quoi pense le Président Touadéra avant d’entamer sa journée ?

Faustin-Archange Touadéra à cette période de son second mandat, doit se donner souvent « des coups de lame » venant de la part de ses adversaires politiques. Son second mandat commence comme le premier par une catastrophe sécuritaire liée à la déstabilisation échouée des rebelles de la CPC de Bozizé et consorts. C’est pour dire que les questions sur le bilan de sa présence à la tête du pays doivent être les pensées quotidiennes qui l’assaillent. Que va-t-il laisser après son passage à la tête de l’Etat ? Un pays entier, avec l’intégralité du territoire et le développement ?

Déjà après le constat de son premier mandat, Touadéra a fait la nette différence avec ses prédécesseurs. Cela a fait sens actuellement et le conservera dans les mémoires et les livres d’histoire de la RCA. Touadéra pour ne pas être un président ordinaire, un président qui n’aura rien laissé aux générations futures, un président auquel l’histoire lui demandera des comptes, ce dernier a pesé de son poids sur la résolution de la crise sécuritaire qui menace l’intégrité de Centrafrique et les réalisations infrastructurelles pour son émergence.

En l’élisant au suffrage un par deux fois, les Centrafricains lui ont confié leur destin. Et ce destin se joue aujourd’hui de manière importante et cruciale sur tous les plans.

En temps normal de paix, la question territoriale ne serait pas une contrainte importante. Elle relèverait seulement des préoccupations d’aménagement, d’équité et d’accès aux ressources du pays. Le président Touadéra a le loisir d’impulser sa marque sur d’autres domaines et secteurs de la vie de la nation. Donc, le numéro un Centrafricain a cette lourde responsabilité de tout faire pour que le pays ne retombe pas dans le chaos. S’il échoue sur ce plan, il aura tout perdu et il perdra toute gloire et toute reconnaissance à l’avenir.

Touadéra qui rentre progressivement dans l’histoire, lutte contre l’adversité puisqu’il a des ennemis de partout. Réussir à nous en débarrasser des groupes armés, est l’exploit qui est demandé par le peuple.

Le devoir est de le réaliser et c’est ainsi que l’histoire de la RCA s’écrira. Certains diront que le peuple ne peut pas vaincre les criminels de guerres, que si les soldats de la Minusca, les soldats français venaient à se retirer du Centrafrique. Bien entendu ! L’histoire est faite de choses que l’on disait impossibles.

Mais, les Centrafricains n’ont pas le choix, n’ont pas un autre pays, une autre terre où aller, si on laisse les groupes armés et autres politiciens véreux nous dominer. Chaque jour, chacun doit se dire avec obstination que nous pouvons le faire. Et chacun dans son rôle de patriotisme doit faire son travail pour que nous gagnions sur les ennemis de la nation.

« La lutte contre les bandits armés n’est pas une bataille qui peut être gagnée par un individu quel que soit son talent, c’est la lutte de tout un peuple avec des dirigeants éclairés », dira un observateur de la vie politique. Ceci dit que la seconde chose qui vient de Touadéra face à son miroir, la lutte contre la corruption et les détournements des biens publics. Ceux-ci lui permettront de se différencier de ses prédécesseurs. Touadéra s’y engage et il gagnera en mettant le bâton sur les dérives prédatrices qui diminuent les moyens que l’on peut consacrer au développement national.

Ramener un peu de vertu dans la gouvernance du pays, ne peut pas lui nuire au procès de la postérité. A cette préoccupation, doit s’adjoindre celle de la justice pour tous les crimes impunis qu’il est venu trouver dans les tiroirs de la République. C’est un devoir qui incombe à Touadéra, et auquel il ne peut pas se dérober. En le faisant, il trace les sillons pour que le pays se réconcilie avec la justice.

Et cela lui sera reconnu par les générations futures comme celui qui aura mis à l’impunité, ou tout au moins a commencé à juger les crimes impunis et d’enfermer les auteurs, coauteurs et complices.

En décidant avec son peuple de s’opposer aux mauvaises pratiques de la politique politicienne dont font preuve certaines personnalités, F.A. Touadéra prenait la plume pour écrire sur une page blanche de l’histoire de son pays. Avec le soutien du peuple et celui des partenaires bilatéraux, l’offensive et la résistance au coup d’Etat échoué de la CPC est venue écrire en lettre d’échec, même si le sang et la sueur des Centrafricains continuent de couler dans certaines parties du pays, en défendant leur pays, en tant que Président de la République Centrafricaine, doit continuer cette lutte qui s’inscrit dans son engagement solennel.

@Simon Gbokoché,

 

 

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