Bangui, le 20 juil. 21
Le Conseil de sécurité de l’ONU d’ici le 29 du mois en cours doit statuer pour décider de la levée ou non de l’embargo sur les armes, minutions de guerre et autres matériels de guerre à destination de la RCA. Tous les Centrafricains sont unanimes et demandent la levée totale de ce blocus imposé qui fait tort aux FACA dans leur mission. Le Coordonnateur de la Plateforme de la société civile ‘’Génération consciente’’, Alain Patrick DE-KOMAH a animé une conférence de presse ce 19 juillet 2021 y relative. Ce dernier a dénoncé de vive voix les élucubrations des pays membres permanent du Conseil de sécurité de l’ONU qui visent à prolonger cet embargo et entretenir l’insécurité dans cette guerre à deux poids, deux mesures.
Dans une note adressée officiellement aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, ‘’Génération consciente’’ a indiqué que depuis son accession à la tête du pays en 2016, le président Touadéra a mené une politique cohérente qui a permis le retour progressif de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national à travers l’instauration de la primauté du droit et de l’ordre public.
Autrement dit, les Forces Armées Centrafricaines avec le soutien des alliés internationaux, font face aux bandits armés qui se procurent des armes lourdes en provenance des pays voisins, notamment le Tchad et les deux Soudan. La preuve en est que les rebelles utilisent des mortiers mis sous embargo par le Conseil de sécurité, alors que l’armée nationale a les mains liées pour les combattre.
C’est face à cet imbroglio qu’au nom de tous les Centrafricains que M. Alain Patrick DE-DEKOMAH et plus de 60 organisations de la société civile qui composent la Plateforme ‘’Génération consciente’’, demandent à ce que cet embargo injuste ne soit pas prolongé afin que les Centrafricains à travers leur Armée puissent défendre eux-mêmes leur patrie.
« Nous exigeons la levée de l’embargo sur les armes imposé à la RCA ! L’Armée Centrafricaine bien armée est une garantie de notre sécurité et de notre prospérité. Le peuple Centrafricain a le droit de se défendre. Personne ne devrait nous priver de ce droit ! Nous avons le droit de vivre ! », A souligné DE-KOMAH dans cette note tout en osant croire que les cris de détresse seront écoutés par le Conseil de sécurité.
@JLG
