Centrafrique : La population aspire à un nouveau souffle de sécurité qui rassure son lendemain suite aux sombres évènements de Bozizé et ses complices

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Bangui, le 20 mars 21

La Centrafricaine et le Centrafricain peuvent dire bravo aux autorités de la nation, en particulier, Faustin Archange Touadera, qui a su démontrer aux rebelles de la CPC que la rébellion est un jeu du passé. Etant en guerre, nous avons pu répondre par la guerre. Et de manière trop efficace. Dans ce pays, tout surprend le peuple qui, aimant trop la paix, dort le plus souvent,  à point fermé. Car, la Coalition des patriotes pour le changement(CPC), personne n’y pensait. Le tremblement des secousses de la Séléka étant immensément grosse, on enterrait encore les morts semés partout par ces racailles.

Fort malheureusement, un convoyeur des bandits sauvages surprend le monde entier avec une machine sans pareille, foncièrement décidé à en finir avec cette République. Un vieux routinier de l’espace politique sans fondement aucun, Yangouvounda, triste archer du moyen-âge oublié, se prononça comme meneur de  guerre. Il se battait pour n’avoir pas pu se faire voter. Quelle horreur !

Le soudard se trompait à la fois de temps et d’âge. Les bagarreurs de Séléka venaient du nord. Ils manquaient de tout ; ils n’avaient rien dans la tête ; ils avaient la seule capacité de tuer. Voilà que ses ennemis d’hier seront aujourd’hui les compatriotes de massacrer encore ces bougres qui ont l’or, le diamant, le fer, etc.

Les maisons qu’ils auront conquises leur serviront de denrées de guerre à en faire leur richesse. Mais au moins savaient-ils à qui ces voleurs continentaux  allaient se battre ? Des chiens de guerre quatre fois plus chiens de guerre qu’eux-mêmes. La lutte allait-elle être égale ?

L’Histoire de ce pays saccagée et destinée à vouloir pourrir dans les bas-fonds, sera le témoin combien pur en vérité sur l’affaire dont l’univers soulageant le peuple meurtri en parlera.

Au fur et à mesure que les balles parlent encore, la puissance de feu des attaques fait leur joie incommensurable. Et petit à petit, les zones occupées il y a des siècles, livrent aux contrattaques la voie libre pour avancer librement et faire du bon chemin d’ici-bas. La Nation regarde la Croissance et le Développement certains qui se trouvent au bout de la route.

Les FACA qui ont toujours fait le malheur des agents invisibles de la CPC, se réinventent et dressent un long couloir devant voir ces étranges démons et les siens faire cavale ensemble.

@ Hervé Binah

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