Bangui, le 02 aout 21
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’année. Cette maxime mieux connue dans le milieu des sages, trouve son sens plénier dans la solidarité vécue et prônée par le Président fondateur du parti d’avant-garde MOUNI de Thierry Kamach à ses militantes et militants.
Nous partons de la Devise de notre Patrie (Unité – Dignité – Travail), selon l’héritage du Président Fondateur Barthelemy BOGANDA, à la veille des Indépendances des Années 60, en cette « Matrice » historique et culturelle qu’est notre Afrique Mère (Berceau de l’humanité : Cf. Cheik Anta Diop) pour comprendre de nos jours la politique du jeune parti politique MOUNI qui a été créé par une solidarité inouïe le 14 février 2015, et qui dispose de nos jours 15 députés à la 7e législature du Parlement centrafricain.
Nous avons honte de dire que les politiques de déstabilisation à outrance utilisent des fils du pays (sans doute blessés dans leur orgueil, leur soif effrénée du pouvoir et de l’avoir inassouvie ; sans doute aussi victimes de quelques injustices malheureuses des détenteurs du Pouvoir aussi accrochés au trône et au « Tapis rouge » qui aveuglent et transforment négativement l’inconscient et assoiffé).
C’est alors que survient l’idée de créer un parti politique qui a la même vision de rassemblement des Centrafricains du nord au sud et de l’est à l’ouest et le nom de Mouvement National des Indépendants sera donné avec l’idée de faire taire ce qui divisait depuis des décennies le peuple Centrafricain havre de la paix. Le leader du parti MOUNI, Thierry Kamach aura la charge de conduire les destinés de ce parti par acclamation.
L’homme mettra dans son premier pilier le rassemblement des Centrafricains selon la devise de la République centrafricaine car, on ne peut pas se dire Centrafricain sans toutefois aimer les institutions de son pays. Et c’est cette erreur qui a lamentablement conduit ce pays à l’enfer et a donné la chance aux mercenaires de venir s’installer et commettre des exactions sur les paisibles populations.
Lors des dernières législatives, le Parti MOUNI conscient que la patrie meurt aussi, a investi sur l’ensemble du territoire 65 candidats dans toutes les circonscriptions électorales pour obtenir au finish, 15 députés ce qu’aucun parti d’opposition qui n’a jamais été porté à la magistrature suprême n’a pu faire depuis le vent de la démocratisation du Centrafrique dans les années 90.
On se souvient que si le pays est tombé si bas, c’est à cause des Centrafricains eux-mêmes qui ont ouvert la boîte à Pandore aux ennemis de la paix. Pourquoi s’étonner que cette classe d’inconscients qui aliène ne puisse guère servir de modèle et d’héritage digne à nos progénitures (générations futures, Avenir) !
Comme en Egypte, Dieu a compris le sens des pleurs des Centrafricains et a inspiré la création du parti MOUNI qui est un parti de l’Unité sans pareil dans le monde.
Pour preuve, au lendemain de la proclamation des résultats des résiduelles, le président du Parti MOUNI fidèle à sa devise a rassemblé tous les élus de son parti à SEKIA (village situé sur l’axe Mbaïki) pour se familiariser et donner les grandes orientations du parti. Ce qu’aucun parti politique n’a fait depuis la rentrée parlementaire chaque élu évoluant seul or, « Malheur à l’homme seul » aimait dire le feu président Barthélémy Boganda dont le nom n’est utilisé que pour le but électoraliste.
Pas plus loin que le 30 juillet 2021, ce parti est revenu à la charge de sa politique en réunissant les cadres pour féliciter leurs deux membres nommés au sein du Gouvernement Dondra. Que dire alors ? C’est plus qu’un « Rêve » de revoir la RCA redorer son image selon la volonté du président fondateur Barthélémy Boganda et cela MOUNI doit incarner ce nouveau départ. C’est une volonté politique et pratique de (re) construction d’un pays en crise (ballotage).
Il semble important de redire ici l’urgence de « déterrer » les 05 Verbes B – BOGANDA qui étaient à l’époque relayés par le MESAN (Mouvement pour l’Évolution Sociale en Afrique Noire) : Nourrir, Vêtir, Instruire, Loger, Soigner ! Nous éviterons à nos structures de vie sociale, Publique, Religieuse de toujours « dégringoler » dans le concert des Nations Souveraines. Nous aiderons alors notre pays la RCA à se hisser au rang des Nations (au lieu de croupir dans un seuil de pauvreté alarmant, malgré des efforts et sacrifices consentis) !
@Bienvenu ANDALLA,
