Centrafrique : Le Gouvernement et les facilitateurs et garants de l’APPR se cassent sur l’affaire Sidiki, Darassa et Alkatim

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Bangui, le 14 juin 2020

Hier ça a chauffé à Obo tout comme à Alindao il y a quelque temps. Ça chauffe aujourd’hui à Bouar et selon les dernières nouvelles, dans l’Ouham et dans la Nana-Gribizi. Décidemment,  Sidiki, Darassa et Alkatim persistent et signent pour mener la danse macabre contre les populations centrafricaines aux sus et vues du gouvernement, de la Minusca et des garants de l’accord de Bangui du 06 février dernier. Oh!  Pauvre Centrafrique.

Les armes, rien que les armes. Voilà les maîtres mots de ces 3 maîtres et seigneurs de la guerre. Sans aucune inquiétude, ils continuent de semer encore le malheur et la désolation parmi des populations sans armes et sans défense ni protection. D’ailleurs qui oserait défendre et protéger des malheureux et laissés pour compte, dans la mesure où Gouvernement, Minusca et Garants de l’accord de Bangui du 6 février 2020 se sont montrés inefficaces et effacés devant la terreur que sèment allègrement les trois barons envahisseurs qui n’ont d’égaux qu’eux-mêmes ?

De tout temps et partout ailleurs les guerres, mêmes les plus compliquées et pensées insolubles, ont  fini par s’atténuer et se terminer au finish. Mais qu’est-ce qui se passe en Centrafrique ? Quel est cet incendie qui n’a point d’eau, ni sapeurs-pompiers capables de l’éteindre ? Qu’ont fait les Centrafricains pour mériter ce sort et être pris en otage sur leur propre terroir ? Mêmes les otages, parfois ils sont libérés par leurs ravisseurs soit par compassion, soit par paiement de rançon. Mais qu’en est-il de la  Centrafrique ? L’or, les diamants que subtilisent ces malfrats ne suffisent-ils pas comme rançon ? On ne le dira jamais assez. Sidiki, Darassa et Alkatim sont convaincus de leur suprématie sur le gouvernement, la Minusca et les garants de l’accord de Bangui qui ne savent plus où se donner la tête. Cela ne peut qu’être une véritable réalité tant ces énergumènes, ne rencontrant aucune opposition  de nature à les faire plier, continuent de faire comme bon leur semble.

Quelle honte que des institutions tels le Gouvernement, la Minusca, la CEEAC et l’Union Africaine qui sont constitués par des Etats, lesquels Etats sont dotés d’armées capables et d’équipements nécessaires, n’arrivent pas à neutraliser quelques individus qui les narguent sans fin ? Alors que des populations, voire, ce qui est absolument intolérable, des bases militaires se font attaquer et ridiculiser par des barbares sans cœur ni foi, les soit disant responsables en charge de la question de la sécurité en Centrafrique, trouvent l’heureuse occasion de se réunir autour des tables garnies de whisky et autres boissons fortes, dans des endroits frais  pour discuter.

Discuter de quoi lorsque l’objet ou bien le résultat de la discussion qui n’est autre chose que « la décision d’une intervention militaire musclée », non pas pour repousser les fréquentes attaques de ces mercenaires, mais plutôt pour détruire tous leurs moyens de nuisance, les anéantir complètement, les écraser totalement et les mettre hors d’Etat de nuire. Voilà ce qu’il faut pour ces brigands de grand chemin qui n’ont aucune visée politique et qui nuisent à volonté. Voilà ce que le peuple attend du gouvernement, de la Minusca qui a ce mandat  qu’elle a enfouit dans la poubelle, des garants que sont les organisations de la sous-région et l’UA. Le peuple attend cette réaction qui puisse l’amener enfin à croire en l’assistance de ces bienfaiteurs en sa faveur.

Plus le temps passe, plus les violences et tueries se poursuivent sans frein, plus le peuple est meurtri, il ne peut qu’envisager un avenir sombre et sans espoir. Voilà, là où tous ces responsables en charge de la question sécuritaire, du retour de la paix en Centrafrique ont amené le peuple qui n’a plus que des yeux pour pleurer ses morts en attendant son tour chez Darassa, Alkatim et Sidiki, les crocs morts.

@John Kpogbotchi,

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