Bangui, le 01 décembre 21
L’audience de chaque leader politique se mesure à travers le bilan de sa participation à une élection électorale. Les hommes Centrafricains qui ont eu à participer à plusieurs échéances électorales, se retrouvent toujours à des résultats honteux et giboyeux qui démontrent que leurs projets de société ne convainquent pas le peuple. Autrement dit, ils ne sont pas dignes de diriger un pays, de conduire un peuple avec leur mentalité criminelle.
La dernière élection en date, c’est celle de 2020 que la CPC de Bozizé tentait de boycotter pour plonger le pays dans le chaos. Le président Touadéra qui voulait de sa réélection à la tête du pays, s’est retrouvé en face de lui avec plusieurs personnalités qui s’alignent dans la bataille électorale. Comme c’est le peuple qui juge et tranche, le résultat a donné ce que nous avons aujourd’hui. Le champion national comme aiment le dire les Centrafricains, reprend son fauteuil présidentiel afin de conduire son peuple vers un lendemain meilleur.
C’est pour dire que les pourcentages obtenus par les opposants désavoués démontrent qu’ils ne sont plus en odeur de sainteté et ils sont déclarés à prendre leur retraite politique pour laisser la place à des jeunes qui doivent corriger leurs erreurs et rebâtir le pays.
La bande composée de Ziguélé, Dologuélé, Zingas, Cyriaque Gonda, Mahamat Kamoun, Crépin Mbolingoumba n’ont-ils pas honte de leurs résultats obtenus lors des précédentes élections. Combien des députés disposent-ils au nom de leurs partis à l’Assemblée nationale ? C’est vraiment la désolation avec ceux qui espèrent diriger le pays alors qu’ils soutiennent les rebelles qui tuent, pillent et violent allègrement les populations civiles.
Le peuple Centrafricain ne veut plus des aventuriers politiques. Un adage dit qu’il faut un homme à la place qu’il vaut et surtout des hommes forts pour diriger des institutions fortes. Comment comprendre que des gens qui sont incapables de gérer leurs partis politiques, de ne manager leurs militants se permettent le luxe de gouverner un pays ? C’est toute une illusion et ces derniers sont voués à l’échec interminable durant leur aventure politique. Amen !
@François Dalingombé
