Bangui ? le 20 juil. 21
La ville de Paoua a accueilli en décembre 2018, le président de la République, Faustin Archange Touadéra pour le lancement officiel de DDR qui devrait en principe s’étendre sur toute l’étendue du territoire centrafricain afin que le pays respire d’un nouvel air.
Le DDR a été soutenu par les partenaires de la République Centrafricaine pour la plus simple raison que ce programme va contribuer à la restauration de la paix et la quiétude dans le pays de Boganda, longtemps victime d’une crise sociopolitique et militaire. Mais le programme de DDRR a failli dans sa mission. Et pour preuve !
En principe, avant le DDR, les rebelles doivent être dépouillés de leurs effets militaires, armes et munitions de guerre dans l’optique de ramener la paix véritable dans le pays comme cela été recommandé lors des assises de Khartoum.
Selon les sources locales, pendant le DDR, les rebelles ont déposé volontairement des armes légères et celles fabriquées de manière artisanale. Dans cette forêt qui cache ses arbres ils ont dans la politique de duplicité gardé par devers eux des armes lourdes qui les ont permis de faire des offensives contre les positions des FACA et ont soutenu la Coalition des Patriotes pour le Changement de François Bozizé en janvier dernier visant à renverser le pouvoir démocratiquement instauré par le peuple à l’issue des scrutins groupés.
Pour mettre fin à cette crise militaro-politique, il suffit de revoir les procédures et le mécanisme du DDR. Un DDR musclé et robuste, voire forcé des rescapés des rebelles va contribuer énormément à la sécurisation du pays. Ces bandits qui gardent encore des armes lourdes doivent les déposer à la gendarmerie ou à la police pour se faire enregistrer afin d’être pris en compte pour pouvoir bénéficier du volet de leur Réinsertion dans la société.
@BBJH,
