Bangui, le 05 févr.-21
Le peuple centrafricain sait et connait la source de son malheur. Tout ce qui se passe dans le pays à travers les exactions commises par les groupes armés, émanent de la volonté de François Bozizé et ses complices, qui vise un intérêt clanique. La RCA, pays enclavé qui s’étend sur 623.000 KM2 avec des pays frontaliers, connait depuis plus de 40 ans des périodes de troubles qui tourmentent la population et laissent des traces visibles dans le pays.
La RCA cherche à sortir dans une crise qui ne dit pas son nom. Cette crise provoquée par François Bozizé a comme parrain des pays ennemis, qui ne veulent pas laisser ce pays en paix. Bien avant, le peuple accusait la France, mais cette France par le biais de ces dirigeants déclinait toutes responsabilités et point le doigt accusateur sur les Centrafricains eux-mêmes qui doivent s’entendre pour la reconstruction de leur pays.
Dans une demande adressée à Macron, il s’avère important de préciser que François Bozizé a mené sa pratique déstabilisatrice de ces derniers temps avec l’aide de la France. D’après la note écrite et envoyée le 11 janvier 2021 par François Bozizé à Emmanuel Macron, ce dernier a présenté au Président Français l’état des lieux en ce qui concerne sa position sur le terrain, après son retrait de Bangui pour aller rejoindre les groupes armés coalisés aujourd’hui au sein de la CPC.
Suite à cette note, le 13 janvier, la CPC a lancé aussitôt sa première tentative de coup d’Etat, avec une attaque sur la capitale. Malgré tout, elle a eu un échec et encaissée beaucoup de perte en vies humaines dans ses rangs. Pour François Bozizé, il est important de renverser Touadéra par un coup d’Etat car selon les conditions d’éligibilité de la présidentielle, le candidat du KNK lui-même, ne pouvait être retenu pour des raisons qui sont justifiées.
La France quant à elle, contribue depuis toujours d’une manière ou d’une autre à aider les chefs rebelles qui veulent occuper le fauteuil présidentiel en Centrafrique. Pour l’heure, le peuple centrafricain connait les longs bras qui sont derrières le groupe de la CPC. Nul n’est ignorant sur cette situation, permettant ainsi au gouvernement de renforcer la coalition entre les FACA, les soldats russes et rwandais qui sont sur le terrain afin d’en finir définitivement avec la CPC pour que cela puisse servir de leçon aux autres bourreaux du peuple centrafricain.
Dans cette optique voulue par les Centrafricains, la place n’est plus à la soumission aux exigences de la CPC qui ne visent que leurs intérêts guerrières. C’est vrai, s’il est question de dialoguer, les entités politico-démocratiques peuvent s’asseoir autour d’une table à palabre pour la stabilité dans le pays afin que tout le monde puisse apporter sa pierre de contribution à la reconstruction de l’édifice publique.
@Bienvenu ANDALLA,
