Centrafrique : La naissance de la CPC de Bozizé enfreint à la mobilisation des recettes fiscalo-douanières

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Bangui, le 27 janv.-21

La Douane Centrafricaine peine à accomplir sa mission comme il se doit avec l’avènement du Covid-19 et la récente crise créée par François Bozizé et sa CPC qui font entorse aux transactions économiques sur le corridor Garoua-Boulaï. Depuis plus de six ans, c’est seul l’axe de route nationale N°1 qui va de Bangui vers la frontière avec le Cameroun qui renfloue les caisses de l’Etat en termes de revenus fiscalo-douanières.

Avec les situations connues avec la pandémie de coronavirus à partir de mars 2020 à ce jour, sans oublier la perturbation de cet axe par les groupes armés, l’Etat centrafricain a perdu plusieurs milliards.

La crise de la CPC par Bozizé et ses amis criminels de la CPC, a impacté négativement sur la mobilisation des recettes fiscalo-douanières du moment où l’axe Bangui-Garoua-boulaï n’est pas fluide comme d’antan. Les recettes perçues entre temps au niveau des douanes de Mongoumba, connaissent également une perturbation à cause de l’insécurité qui y règne dans cette partie du pays située au niveau de la frontière avec le Congo-Brazza.

Avec  cette situation, c’est seule la recette des douanes au niveau de l’aéroport qui fonctionne et c’est ce qui, nécessairement ne peut donner une suite favorable à la recette mensuelle voire trimestrielle.  Car, les recettes fiscalo-douanières contribuent efficacement à la réponse aux charges régaliennes de l’Etat, notamment le paiement des salaires.

En effet, après avoir échoué à empêcher coûte que coûte la tenue de la présidentielle et des législatives du 27 décembre 2020, ils font maintenant feu de tout bois pour pourrir la vie des centrafricains. Tant et si bien que le trafic sur l’axe Douala-Bangui qui est pourtant très vital, s’en trouve considérablement réduit.

En procédant au blocage systématique de ces camions de marchandises, les groupes armés veulent non seulement profiter se faire une santé financière sur la base d’expédients, mais aussi asphyxier les recettes douanières. Il n’y a pas assez d’atterrissage des avions sur le tarmac de l’aéroport Bangui M’poko pour que la Douane puisse s’en servir de sa mission pour faire une recette digne de ce nom. La RCA vit grâce à sa recettes fiscalo-douanières, mais avec le blocage du tronçon Bangui-Garoua-Boulaï par les rebelles de la CPC, c’est l’économie du pays qui paie la conséquence.

Pour sauver la situation, le ministre des finances Henri-Marie Dondra, ne cesse de multiplier des efforts avec les partenaires économiques du pays afin de trouver d’autres alternatives. Le Dg des douanes, Frédéric-Théodore Inamo a quant à lui, n’a pas baissé les bras face à la situation qui joue en défaveur de la mission qui lui est confiée.  Une chose est sûre, les solutions y seront apportées par les autorités du pays qui se donnent à fond pour sauver la situation fiscalo-douanière.

@Hervé BINAH, 

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