Centrafrique : La diplomatie sous régionale s’impose pour alléger les souffrances du peuple Centrafricain

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Bangui, le 27 janv.-21

La situation sécuritaire et alimentaire en RCA nécessite l’implication sans condition des pays de la sous-région. «L’union fait la force», dit-on. Certains pays voisins de la République Centrafricaine sont dans une bonne posture pour mettre définitivement terme aux récurrentes crises militaro-politiques.

La paix est un idéal vers lequel tous les pays au monde cherchent. La République Centrafricaine étant un pays post-conflit est sans doute dans cette ligne de la recherche permanente d’une paix durable. Et pour ce faire, le gouvernement Centrafricain est appelé à ne pas se limiter aux partenariats militaires déjà noués avec certains pays qui œuvrent déjà  à côté des Forces Armées Centrafricaines sur le front.  D’où nécessité désormais de faire recours aux pays sous régionaux qui maitrisent le mode opératoire des mercenaires et criminels qui vont des pays en pays pour mettre à mal la tranquillité du peuple Africain.

La République Centrafricaine étant au cœur de l’Afrique joue un rôle très important dans la stabilisation des autres pays Africains qui l’entourent. L’intervention du Tchad et du Cameroun dans le processus de recherche de la paix s’avère très nécessaire.

Il n’est un secret pour personne que certains rebelles tchadiens mis en déroute par l’armée tchadienne trouvent souvent refuges en RCA et toujours prêts à intervenir sont souvent impliqués dans les Coup d’Etats en RCA. Seule l’armée tchadienne peut neutraliser ces mercenaires et sanguinaires qui continuent de faire la tête en RCA, car certains ont tenté au Tchad, mais ils n’ont pas pu, c’est pourquoi ils ont pris les jambes au coup pour opérer sur le territoire Centrafricain.  La ringardise de la CPC ne peut pas faire long feu chez Deby.

A cet effet, le président Touadéra est appelé à tendre la main vers le Tchad pour que son homologue Tchadien puisse voler à son secours. Car, en Tchad, les escadrons blindés sont formés pour des inventions de grandes envergures de la sorte. L’Armée Tchadienne seule est à la hauteur de  neutraliser cette prétendue CPC dans moins d’une journée. Il suffit que les clauses soient bien conclues entre ces pays amis pour que les Centrafricains aspirent à une paix définitive. De là, l’armée tchadienne veillera scrupuleusement au niveau de la frontière Centrafricano-tchadienne pour mettre un terme à des infiltrations extérieures de ces mercenaires.

Quant au Cameroun, il est reconnait pour sa puissance de frappe avec les BIRD qui ont pour mission de pourchasser, de capturer, de tuer les criminels et bandits de grand chemin qui mettent à mal la tranquillité des Camerounais. Tout le monde sait qu’à moindre chose, pour paralyser le régime en place, les groupes armés bloquent le tronçon Bangui- Garoua-Boulai. L’unique voie de ravitaillement de tout le pays. Cette voie étant vers le Cameroun, les BIRD sont mieux placés pour la contrôler depuis Cameroun jusqu’à Bangui, capitale de la République Centrafricaine. Pour preuve, une rébellion n’a jamais duré au Cameroun.

La résolution de la crise Centrafricaine doit obligatoirement passer par la neutralisation sans condition des récidivistes de l’Accord de Khartoum et la Coalition des patriotes pour le Changement. Le blocage de ce tronçon crée la crise alimentaire en RCA, car de nos jours plus, de 200000 camions sont bloqués à la frontière. Normal parce que les propriétaires ne peuvent pas prendre ce risque.

A vrai dire, l’Accord de ces deux pays amis est très important dans la recherche de la paix en RCA. Le gouvernement Centrafricain est appelé à faire de cela l’une de ses priorités, pour alléger la souffrance du peuple Centrafricain.

@Jacques KOSSINGOU, 

 

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