Centrafrique : La multiplication des crimes de la CPC à l’approche de la prise de position du Conseil de sécurité sur la situation de la RCA, une forêt qui cache ses arbres?

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Bangui, le 23 juillet 21

Ce qui se passe de nos jours en République centrafricaine dépasse l’entendement humain au point où même les autorités nationales qui se donnent à fond pour rétablir la sécurité sur toute l’étendue du territoire national ne savent plus quoi faire face à la duplicité de ceux qui se disent les partenaires au développement. Après l’échec des rebelles de la CPC dans les attaques de la déstabilisation du régime démocratique de la place en janvier dernier, les forces centrafricaines avec le soutien des forces alliées, notamment la Russie et le Rwanda, mènent plusieurs opérations de ratissage contre les positions de ces derniers. Les Centrafricains ont apprécié à sa juste valeur, ces opérations militaires qui consistent à assainir toute l’étendue du territoire national de mains des criminels.

Bien que ces opérations de ratissage continuent, les Centrafricains sont étonnés de constater que la Communauté internationale, notamment les Experts de l’ONU qui se sont focalisés sur les rapports erronés de la MINUSCA, présentent au Conseil de sécurité, une situation qui vise à enfoncer la RCA dans l’impasse, celle de compliquer la situation aux autorités du pays afin qu’elles n’arrivent pas à traduire dans les faits leurs engagements pris pour ce second mandat banalisant au passage le crime en Centrafrique.

C’est avec une grande surprise de constater que les partis d’opposition (COD-20), les leaders de la société civile de l’aile extrémiste et les autorités de la Minusca, de l’ONU, la France et biens d’autres pays qui sont contre la RCA, se sont levés pour combattre les autorités de la place, légitimement installées à la tête du pays. La politique vaut-elle une vie humaine ?

La communauté internationale est prête à diaboliser les FACA et leurs alliés dans leurs actions visant à rétablir l’ordre dans le pays. Au même moment, cette même communauté internationale accorde la bénédiction de l’impunité aux criminels de la CPC, et n’ouvre aucune gueule pour condamner les crimes qu’ils commettent quotidiennement dans l’arrière-pays sur les populations civiles comme est le cas de nos jours dans la ville de Bossangoa où 13 corps sans vie ont été trouvés au bord de la route sans qu’aucune sanction ne soit prise contre cette bande des criminels.

Que cache la montée en puissance des crimes de ces rebelles de la CPC et la gestation des groupes armés à quelques jours de la prise de décision finale du Conseil de sécurité de l’ONU concernant la levée ou non de l’embargo imposé sur les armes, minutions et autres matériels de guerre à destination de la RCA ? C’est sans surprise, une main diabolique est cachée derrière les ennemis du pays qui instrumentalisent ces derniers jours les paisibles populations comme d’habitude, à amplifier les crimes pour que l’embargo puisse être levé partiellement afin que les FACA ne parviennent pas à accomplir convenablement  et efficacement leur mission sur le terrain pour la stabilité du pays.

Ce n’est pas étonnant qu’avant que le Conseil de sécurité ne siège d’ici le 29 juillet 2021 pour se prononcer sur cet embargo, toute la population se soulève pour exiger sa levée, alors que les opposants au pouvoir légitime de Touadéra, certaines puissances occidentales, la Minusca…forgent toutes les stratégies pour que le pays ne puisse se doter des armes qu’il faut afin de combattre les ennemis de la nation.

Le moins qu’on puisse dire, les crimes commis par la CPC dans le nord-ouest du pays (Bossangoa, Kouki, Bocaranga, Bémal, Koui, Niem-yéléwa…) et dans le centre-est (Alindao, Mingala, Nzacko, Yalinga, Derbissaka, Zémio, Rafai, Zangba, Kouango, Ndassima, Ippy, Mbrès…), visent à maintenir l’embargo sur la RCA afin que le boulevard des exactions sur les populations civiles soit toujours ouvert à ces rebelles.

Selon les observateurs de la vie politique centrafricaine, à chaque fois que le Conseil de sécurité veut siéger pour décider sur le sort du Centrafrique, une brouille de grande envergure survient au grand jour et remet tous les efforts du régime de Bangui en cause.

Ce n’est donc pas étonnant si Bossangoa, le lieu de naissance de la CPC de François Bozizé soit de nos jours le lieu privilégié de cette mise en scène des ennemis du pays qui vont prendre cet acte comme une preuve pour diaboliser le Centrafrique.

Ce qu’il faut savoir, c’est que  les Centrafricains de la jeune génération ne sont plus des dupes. Tout ce qui se passe est connu de tous. Mais le moment viendra où le peuple prendra sa responsabilité  même sans avis du gouvernement car, la patrie est menacée pour exiger tout ce qui est Nations-Unies dans ce pays de quitter. Le Centrafrique n’est pas venu accompagner les autres pays.

 Wait and see !

@Thomson

  

 

 

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