Centrafrique : La COD-2020 prouve une fois de plus sa détermination à détruire le pays

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Bangui, le 03 févr.-21

Ce n’est un secret lorsqu’on regarde et analyse les revendications des leaders de l’opposition démocratiques regroupés au sein de la COD-2020, que la politique centrafricaine n’a ni tête ni queue.

Depuis le déclenchement du processus électoral ayant abouti aux élections du 27 décembre 2020 où le peuple centrafricain a bravé le cap des intimidations, des frustrations, des crépitements d’armes et des menaces pour aller exercer un devoir citoyen qui consiste de choisir ses représentants par la voie des urnes, les opposants quant à eux ont trouvé le malin plaisir de boycotter ce processus électoral tout en sachant qu’ils n’avaient plus la crédibilité auprès du peuple souverain qui allait faire un vote sanction histoire de donner à chacun ce qu’il mérite par la voie des urnes qui constituent le bien-fondé de la démocratie dans un Etat qui se respecte.

Les Centrafricains n’étant plus des dupes ont tourné le dos à ces vielles recettes qui ne donnent pas satisfaction à l’avenir du pays. Les opposants qui se disent des patriotes devraient pourtant se donner dans la construction de la nation car, c’est dans le social que l’action politique doit converger à tout prix. Or, tel n’est pas le cas.

En prônant de nos jours la politique de la chaise vide, la COD-2020 prouve à suffisance qu’elle roule pour le compte de la CPC avec une similitude dans les revendications.

En rejetant en bloc les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle, ou en se retirant de la course, quel sens donner de nos jours à la jeune démocratie centrafricaine ? Cette question aussi pertinente que réaliste, est au cœur des débats du commun des Centrafricains qui se disent très déçus du comportement de ceux qui se disent des compatriotes mais qui refusent de respecter la constitution et les institutions du pays. Quel paradoxe ?

La politique de la chaise vide prononcé par la COD-2020 « Par conséquent, la COD-2020 ;

-rejette les résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle ;

-se retire entièrement du calamiteux processus électoral en cours et en ne présentant plus des candidats ni aux partielles, ni au 2e tour desdites législatives ;

– réitère ses revendications initiales à savoir l’annulation et la reprise des élections groupées ainsi que la convocation d’une concertation des forces vives de la nation »

Les termes de revendication sont bons mais ce que cette opposition qui se dit démocratique doit comprendre c’est que la démocratie se veut un exercice des urnes et non des armes car, le peuple centrafricain a décidé cette fois-ci de faire un vote sanction. Ce n’est que normal car, qui a trahi, trahira toujours et les conséquences seront toujours les mêmes.

En voulant quitter honteusement la course, ce n’est pas pour aider les Centrafricains mais c’est pour donner encore la crédibilité au président Touadéra et à ses alliés politiques. C’est la conséquence de la politique de la chaise vide qu’impose cette opposition dans ce pays.

Le peuple centrafricain voudrait tourner la page de ses sombres évènements car, ceux qui s’agitent de nos jours sont de près ou de loin, responsables de ce qui se passe dans ce pays. Leur histoire dans cette crise n’est pas page blanche lorsqu’on sait en réalité que ce sont eux qui étaient derrière la Séléka et les Anti-Balaka, et qui financent de nos jours la CPC. C’est pour dire que leurs revendications ne sont que des pures distractions pour animer la galerie et que personne de bonne foi, ne prendra en compte.

@Jacques KOGBADJA, 

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