Bangui, le 13 aout 21
La Haute Autorité chargé de la Bonne Gouvernance (HABG) fait partie des institutions républicaines mises en place suite aux recommandations du Forum national de Bangui. Cette institution a fait ses preuves à travers sa mission, bien que certains de ses rapports produits ne soient pas encore exécutés par les acteurs judiciaires dont la plupart des dossiers souffrent dans les tiroirs pour des raisons qu’on ignore.
A la tête de la HABG se trouve un universitaire chevronné, en la personne du Dr Eugène Demba qui est entouré des commissaires spécialisés dans chaque domaine. Conformément à sa mission, la HABG peut être saisie par une entité ou un Centrafricain lambda suite aux bavures commises quelque part au sein d’une institution publique.
Depuis sa mise en place, on assiste à plusieurs missions diligentées par la HABG dans des structures de la capitale et dans les provinces. Ces missions d’enquête ont fait de travaux remarquables dont les rapports ont été envoyés à qui de droit, et précisément au plus haut sommet c’est-à-dire au Chef de l’Etat.
Mais, il est nécessaire de souligner que suite à ces différentes missions d’enquête de la HABG, plusieurs institutions républicaines sont mouillées dans les actes de pillage des biens publics, notamment la dilapidation de ce qui revient de droit aux Centrafricains. Ce qui est grave, ceux qui gèrent les structures publiques, sont extrêmement accusés dans l’enrichissement illicite, le vol des deniers publics, la confiscation des biens de l’Etat. La liste est longue à tel point qu’on ne peut énumérer dans ce présent article de presse. C’est vrai, la HABG fait actuellement un travail qu’il faut apprécier à sa justice valeur mais les résultats ne sont pas publiés. Entre temps, il faut absolument noter que le président de la HABG Dr Eugène Demba qui est apprécié pour son sens de droiture dans la mission qui lui est confiée, est entouré par certains collaborateurs mafieux que nous tarderons de publier leurs noms dans notre prochain article.
A en croire des sources concordantes suite à notre mission d’enquête menée dans les provinces et auprès de certaines institutions de la place, certains commissaires de la HABG qui sont envoyés pour vérifier les faits et de produire les rapports, sont mouillés dans la corruption à outrance à tel enseigne qu’ils font disparaitre des rapports qui doivent incriminés les fautifs de la République. D’où la continuité de l’impunité.
Selon d’autres sources, certains proches collaborateurs du président de la HABG n’admettent pas son sens de franchise et de littéralité. Autrement dit, le Dr Eugène Demba est combattu quelque part, par certains commissaires qui sont prêts à accepter des millions afin d’étouffer, de faire disparaitre et de blanchir ceux qui volent les biens de l’Etat dans les institutions publiques (Ministères, Mairies, sociétés d’Etat, Préfectures, Sous-préfectures…).
Au moment où nous mettons cet article sous presse, on nous signale encore des faits qui accablent certains commissaires de la HABG qui sont sensés nous brandir ceux qui « tuent » le pays pour leurs intérêts personnels. A titre d’exemple, des missions effectuées par certains commissaires de la HABG dans la Sangha-Mbaéré et dans la Mambéré-Kadeï ont enregistré plusieurs bavures dont sont responsables certains agents des services déconcentrés de l’Etat. Des pots-de-vin ont été donnés pour que l’affaire soit étouffée.
Mais nous jetons des fleurs au chef de ladite mission qui a refusé d’empocher l’enveloppe. Ces collaborateurs très mécontents voulaient à ce qu’ils partagent le pactole. Jusque-là, on apprendra que les commissaires mécontents créent des problèmes à leur collègue, chef de mission qui ne fait qu’assumer sa responsabilité. Le président de la HABG doit savoir que son entourage est bourré par des gens qui friands à l’argent. Et si le Dr Eugène Demba ne fait pas attention, c’est la crédibilité de l’institution qu’il dirige qui sera remise en cause. Nos lecteurs s’accrochent à la visite de la page de lepotentielcentrafricain.com pour la suite et la publication des noms des fautifs.
@Simon Gbokoché,
