Bangui, le 30 mai 2022
Que signifie le concept « pouvoir » par ceux accèdent au fauteuil présidentiel du Palais de la Renaissance en RCA ? En posant cette question, naïve à première vue, on débouche malgré tout sur une réflexion qui nous permet d’avoir une lecture rétrospective des agissements et autres comportements de certaines personnes malintentionnées qui sont à la base de la misère des milliers de cadavres que les centrafricains enterrent durant les périodes de crises.
Et comme par pure malédiction, même un certain François Bozizé, dont la gestion a basculé le pays dans l’enfer, pense pouvoir revenir au palais, par des voies antidémocratiques. Alors du haut de son rang, il devait être un conseillé auprès de tous ceux qui seraient tentés de choisir cette voie calamiteuse pour accéder au pouvoir et de leur dire qu’il est un don de Dieu.
Hélas ! Ne comprenant qu’il ne peut pas faire la guerre aux FACA et les alliés russes et rwandais, ni d’être soutenu par une quelconque puissance extérieure qui ont désormais les yeux rivés sur la RCA, Bozizé et consorts, espèrent trouver un moyen métaphysique de redevenir aux affaires.
Pourvu qu’ils trouvent le moyen de convaincre la CPI, CPS et les autres juridictions compétentes, de leur innocence dans la destruction de la RCA entre 2003 à l’heure actuelle. Lorsque les centrafricains ont été abandonnés à leur triste sort par tous et se font massacrer tous les jours par centaines, livrés aux caprices des sanguinaires, il y’a une riposte à la hauteur de ces actes et c’est ce que Touadéra a fait et continue à le faire pour la stabilité de son pays.
Alors d’où vient ce désordre que continuent d’entretenir un certain François Bozizé et ses acolytes ? Pourquoi ces ennemis du peuple centrafricain s’agitent autant alors qu’ils devraient par les temps qui courent avec les dossiers qui émergent la CPI, CPS…se tenir tranquille et plutôt chercher à se faire oublier ?
Avec le temps, l’on commence par découvrir le caractère bizarre de Bozizé et ses acolytes qui veulent maintenir le pays dans le sang. Autant dire que ceux qui s’opposent à la gouvernance de Touadéra, s’ouvrent eux-mêmes la porte des geôles de la CPI, CPS…
A priori, François Bozizé et consorts qui se la coulent au Tchad ne doivent pas jouer au champion de la RCA, quand on sait qu’aujourd’hui, tous les crimes commis sous le couvert de cette fameuse rébellion de la CPC. Mais, quand on est contaminé par le virus du pouvoir par le sang, on ne sait plus quand ça va s’arrêter.
Le plus curieux, c’est que Bozizé et consorts refusent de comprendre qu’ils ne peuvent plus prendre le pouvoir par la force des armes, sauf s’ils parviennent à combattre actuellement les FACA et leurs alliés voire les populations civiles qui sont aux aguets.
@Pierre Dalingombé
