Bangui, le 09 avril 22
Les politiques centrafricains se font coller toujours dans leur dos la mauvaise image pour ne pas dire une mauvaise réputation. Faire la politique en Centrafrique, c’est emprunter une voie qui peut vous conduire soit, au bonheur, soit au malheur. Les faits vécus dans ce pays nous laissent croire que ceux qui se disent des leaders politiques sont détestés de la manière où « s’il arrive qu’ils tombent dans un verre d’eau, personne ne peut consommer ».
L’expérience a toujours démontré qu’en Centrafrique, on ne dispose pas de vrai homme politique qui milite pour l’intérêt de ses compatriotes. De Bokassa en passant par Kolingba, Patassé, Bozizé…chacun y va de son régime pour clouer le pays à sa manière et les résultats sont connus de tout le monde. Les hommes politiques en Centrafrique fixent d’abord les yeux sur leur propre intérêt au lieu de faire la politique dans le sens propre du terme.
C’est malheureux de constater que les leaders politiques centrafricains ne sont plus en odeur de sainteté. Les raisons évoquées sont connues de tout le monde et ces politiciens finissent par faire comprendre qu’ils sont des vrais ennemis de leurs compatriotes. Ces derniers sont prêts à flatter avec des belles paroles et au finish, c’est le complot incongru qui s’en suit contre le pays.
Le résultat à mi-parcours de l’aventure de nos hommes politiques qualifiés des éternels opposants, c’est les tueries pour ne pas dire le sous-développement qui ronge le pays depuis un demi-siècle. Le pays peut-il espérer d’une stabilité qui va aboutir à son développement réel ? Que cherchent ou encore que veulent exactement les politiques de ce pays qui préfèrent la souffrance en lieu et place de la paix ?
Est-ce que c’est admissible de militer pour la souffrance des autres alors que ces politiques vivent dans une vie de haut standing, garantissant l’avenir de leurs enfants et parents dont la majorité vivent et étudient à l’étranger ? A dire vrai, les politiques centrafricains se font rattrapés toujours par leur sale passé, entaché d’actes gravissimes qui compromettent à la stabilité du pays.
@JLG
