Bangui, le 30 juil. 20
Conformément au Code électoral, l’Autorité Nationale des Elections (ANE) et la Cour Constitutionnelle, ces deux Institutions auront la responsabilité de recevoir, examiner et la valider les dossiers de candidature de ceux qui prétendent briguer la magistrature suprême de l’Etat et ceux qui veulent siéger à l’Assemblée Nationale. A quelques mois des élections groupées, le compteur tourne à 180° pour que le moment attendu tire à sa fin. Autrement dit, les candidats retroussent leur manche actuellement pour affronter ce moment aussi sensible pour le devenir du pays.
C’est dans cette allure que nous assistons ces derniers temps à la déclaration de candidature des candidats à la présidentielle. Au moment où d’autres individus se préparent pour se mesurer à cette échéance, il y’a lieu d’informer que la justice qui dispose de tas de dossiers sur certains candidats, lancera dans les tous prochains jours, les procédures d’interpellation de ces fautifs, auteurs de crimes de toute sorte.
En premier lieu de ces candidats qui sont dans la loupe de la justice (Cour pénale spéciale, Cour pénale Internationale, tribunal de Grande de Bangui, Cour de comptes…), s’affiche un certain François Bozizé du KNK qui vient d’être investi candidat à la présidentielle par ses partisans de « tu me connais ! ». Celui-là dispose de plusieurs dossiers sensibles que les centrafricains attendent à ce qu’ils répondent de ses actes pour que justice soit faite.
Est-ce que François Bozizé va s’en sortir de ses lourdes charges criminelles qui pèsent sur lui ? Disant, ses partisans s’opposer à sa candidature qui sera rejeté à cause de ses motifs criminels ? Voilà comment les choses se précisent et l’avenir commence à rattraper ceux-là qui pensent que la justice n’y est pas dans ce pays. La bande à Meckassoua, Dologuélé, N’guendet, Ziguélé, Bozizé, Mboligoumba, Mahamat Kamoun, Jean-Serges Bokassa, Catherine Samba-Panza…sont des gens qui ont les mains mouillées dans de énormes bavures. Pour les prétendants aux législatives, c’est la catastrophe totale ! Les députés de la 7e législature ne va pas composer cette fois-ci des condamnables.
En ce qui est de crimes économiques, notamment les détournements de deniers publics, l’enrichissement illicite…plusieurs candidats à la présidentielle, bien qu’aux législatives sont déjà ciblés par les structures judiciaires citées ci-haut. Nous sommes dans un pays de droit et personne n’est au-dessus de la loi. Il est temps que le pays se débarrasse de ceux-là qui sont prêt enfoncer le pays dans le gouffre à cause de leur propre intérêt.
« Plus jamais ça ! », Dira un slogan. La Républicaine Centrafricaine compte tourner la page sombre de son histoire à cause de ces éternelles personnalités qui veulent que le pays n’avance pas. Si les actuelles personnalités se battent pour reconstruire un pays détruit par certains compatriotes mafieux, il est temps que la justice joue son rôle pour que nous n’ayons pas des aventuriers, des criminels à la tête de ce pays. En clair, les récidivistes doivent traiter comme tel et leur place est à la prison, et non au Palais présidentiel, ni à l’Assemblée Nationale. L’ANE et la Cour Constitutionnelle, la Cour des Comptes…sont à pied d’œuvre pour les « recherchés » par la justice ne soient éligibles à ces échéances électorales.
@Bienvenu Andalla,