Centrafrique : Des journalistes membres de RECEIAC et RECAC en atelier à Douala sur l’approche ‘’One Health’’

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Bangui, le 29 septembre 21

Le concept « One health » qui prône « Une seule santé » pour l’homme, l’animal et l’environnement est le mobile de la rencontre sous régional des attachés de communication et journalistes qui agissent en faveur de l’environnement dans la zone COMIFAC à Douala.

Organisé par le Projet GIZ en partenariat avec la COMIFAC, l’atelier sous régional de renforcement des capacités des communicateurs pour l’environnement et l’information en Afrique centrale (RECEIAC) et des membres du Réseau des Radios Communautaires et Locales ( ReRaC) sur l’approche ‘’One Health’’, (Une seule santé), ouverte depuis le mardi 21 septembre à Douala, au Cameroun se poursuit jusqu’au vendredi 24 septembre 20121.

Qu’est-ce qui a motivé cette rencontre au Cameroun ?

On sait que les écosystèmes d’Afrique centrale renferment une biodiversité exceptionnelle qui constitue un potentiel inestimable pour le développement socioéconomique de l’Afrique centrale. Reconnaissant l’importance économique et écologique des forêts, ainsi les menaces croissantes qui pèsent sur elles, les Chefs d’Etat d’Afrique centrale se sont engagés en mars 1999 à Yaoundé au Cameroun à travers la « Déclaration de Yaoundé » à œuvrer de manière concentrée à la conservation et à la gestion durables des écosystèmes forestiers de leurs pays pour soutenir les efforts de développement économique et social de leurs populations.

Cependant, malgré cette volonté politique, bon nombre d’espèces animales et végétales sont de plus en plus victimes d’une pression effrénée qui menace dangereusement les équilibres écologiques mondiaux. Parmi ces espèces on retrouve en avant-première l’éléphant, le gorille, le chimpanzé etc. Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation à savoir la perte et la fragmentation et la disparition des habitats menacent l’intégrité des services éco systémiques à tous les niveaux. Parmi ces services se trouvent en bonne place l’épuration des milieux (eaux, sol et air), la restauration des sols. La perturbation des écosystèmes peut avoir des conséquences directes et/ou indirectes sur la santé publique, qui risquent d’exacerber les inégalités existantes dans le domaine de la santé floristique et faunique en raison de nouvelles expositions.

Cette rencontre sous régionale  a pour objectif  de  susciter un engagement des professionnels des médias sur le concept « One Health » en démontrant les liens entre la santé humaine, l’environnement et la biodiversité.

Apparu dans les années 2000, le « One Health » est une approche intégrée de la santé qui met l’accent sur les interactions entre les animaux, les humains et leurs divers environnements. Il encourage les collaborations, les synergies et l’enrichissement croisé de tous les secteurs et acteurs dont les activités peuvent avoir un impact sur la santé.

Au nom des deux réseaux, Monsieur Eugène MESSINA, Coordonnateur Régional du RERAC a souhaité la plus cordiale bienvenue aux participants venus du Gabon, du Congo, de la RDC, du Tchad et de République Centrafricaine non sans oublier les résidents du Cameroun. Il s’est dit heureux de voir cette rencontre élargie à certains membres des deux réseaux qu’il ne connaissait que de nom mais qui font un travail formidable auprès des populations locales des pays de la zone CEEAC.

Prenant la parole à son tour, Monsieur Raoul SIEMENI, Coordonnateur Régional du RECEIAC a salué l’engagement constant des membres des deux réseaux spécialisés en communication, mais surtout l’important soutien qu’ils bénéficient de la part de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale et de la Coopération allemande à travers le Projet GIZ d’Appui à la COMIFAC. Aussi, a-t-il invité les participants de redoubler de la vigilance face à l’émergence de nouvelles menaces sanitaires telles que l’actuelle Covid-19 ou la fièvre Ebola. Poursuivant son propos, il a indiqué que la rencontre de Douala est une belle opportunité pour les Communicateurs et Journalistes « d’apprendre afin qu’en retour, nos communautés qui nous lisent, nous écoutent et nous regardent puissent en tirer un maximum de profit en s’informant, en s’éduquant, en étant sensibilisés grâce à nos actions de communication, non sans ajuster leur comportement pour mieux gérer  leurs interactions avec la biodiversité et les écosystèmes ».

Rappelons que la République centrafricaine est représentée dans cette rencontre par Myriam Amoudou Sidy de la Coordination nationale Climat, et Patrick Mogani du Ministère de l’Environnement, Patrick Alain MAMADOU de la Télévision Centrafricaine, Carole Bycekoan de Radio Lengo Songo et Élise Jeanine Lugo de Radio Centrafrique.

@Hervé BINAH, 

 

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