Centrafrique : Démantèlement du réseau des mafieux et extrémistes du KM5, Quand le GTSC entre dans la danse

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Bangui, le 13 avr. 18

 Suite à la crise qui vient encore  de resurgir au quartier KM5 dans le  3ème arrondissement de Bangui, le Groupe de Travail de la Société Civile sur la Crise Centrafricaine (GTSC) a fait une déclaration à la presse hier jeudi 12 Avril 2018, au siège de ladite institution.

Soulignons qu’au cours de cette rencontre M. Paul Crescent BENINGA Porte parole par intérim du GTSC,  a tablé sur les inefficacités tangibles  des forces Onusiennes de la MINUSCA à traquer les bandits des groupes armés du quartier KM5. Selon lui « Le Groupe de Travail de la Société Civile sur la Crise Centrafricaine s’étonne de l’inefficacité de la méthode employée par la MINUSCA et les Forces de Défense et de Sécurité Nationale pour désarmer le groupe d’autodéfense qui fait la pluie et le beau temps au KM5. Nous nous demandons s’il s’agit effectivement d’un cas d’inefficacité ou d’une volonté délibérée de surenchérir la crise à des fins inavouées. Nous sommes informés de ce que cette opération a tourné au drame par la complicité des éléments de la MINUSCA, de certaines hautes autorités  du pays et même des quelques pays étrangers qui font intelligence avec le groupe armé du KM5 » a-t-il lâché.

Poursuivant sa déclaration  le Porte-parole  M. Crescent BENINGA, a indiqué que la Plate-forme de la Société Civile regrette profondément que c’est encore la population civile de Centrafrique qui paie la lourde tribu par des pertes en vies humaines et la destruction des biens publics et privés. Il a en outre fait savoir que face à l’enlisement de la situation, le GSTC demande avec vigueur au gouvernement de prendre toutes ses responsabilités afin de mettre fin à la prise en otage de la population civile du KM5 devenue la chair à canon des bandits de grands chemin. Et à cet effet, insiste sur la résolution rapide de cette situation qui n’a que trop duré. Par ailleurs, invite la population civile du KM5 à la vigilance pour ne pas jouer le jeu de ceux qui ne trouvent leur intérêt  que dans l’aggravation et persistance de la crise en Centrafrique. « Considérant la complexification  constante de la crise, nous invitons les forces vives de la nation à s’organiser pour mettre au point des pistes durables de sortie de crise car les initiatives extérieures continuent de montrer leur limite et aussi longtemps que nous ne prendrons pas confiance en nous-mêmes, cette crise ne s’arrêtera  jamais » a-t-il- martelé avant de lever la séance.

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