Centrafrique : Créer une armée de garnison en RCA, une priorité des priorités pour Faustin Archange Touadera

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Bangui, le 07 octobre 2020,

La République Centrafricaine a longtemps été meurtrie par les multiples crises militaro-politiques à répétition auxquelles les infrastructures étatiques furent délabrées et où la restructuration de l’armée avait peiné au détriment des groupes armés. Tout commence à redevenir normal suite au retour à l’ordre constitutionnel de 2016 avec l’élection à la magistrature suprême de l’Etat du Professeur Faustin Archange Touadera, qui a priorisé le secteur sécuritaire, en faisant de l’armée centrafricaine une garnison et non plus une armée de projection. Quels sont les points les plus importants ?

Sur le plan sécuritaire

Depuis l’accession au pouvoir en 2016 du Professeur Faustin Archange Touadera, le pays était encore sous le choc des conflits militaro-politiques et de la transition. Les violences armées, les tueries battaient leur plein sur toute l’étendue du territoire. Ceci, par faute de l’absence de l’armée. Mais lorsque le Professeur est arrivé, la première de ses priorités, c’est de rendre l’armée autonome et républicaine. Ce qui est en train d’être fait.

Une armée autonome, instructive et cadre

Sur ce domaine, il n’y a rien à signaler car, les actions sont visibles au vu et au su de tout le monde. Dès son arrivée au pouvoir,  seulement après 4 ans, il a rendu possible la restructuration de l’armée à travers la signature de nombreux partenariats internationaux dans le domaine militaire. Ce qui a abouti aujourd’hui à la formation des officiers, sous-officiers et hommes de rang de l’armée centrafricaine dans les pays étrangers. Du point de vue national, le pays a accueilli plusieurs formateurs étrangers et nationaux qui recyclent chaque année l’armée dans les centres d’instruction militaire de Béréngo, Kassaï et Bouar. Ce qui a donné des fruits pendant les patrouilles des forces de défense et de sécurité dans les zones occupées par les groupes armés.

Une armée nationale, territoriale et rajeunie

Faire de l’armée une représentativité territoriale est aussi l’une des priorités du Président Touadera. A ce point, aujourd’hui, chaque citoyen centrafricain peut faire confiance à son armée. Car, on compte dans le rang de notre armée actuelle, toutes les couches nationales, ce qui veut dire que les 16 préfectures de la République Centrafricaine y sont représentées. Ce qui a permis le retour progressif de l’autorité de l’Etat dans les villes mêmes les plus vulnérables au temps des conflits. Ajoutons aussi la réinsertion des ex-combattants.

La réinsertion des ex-combattants dans le respect de l’APPR-RCA    

Après les crises militaro-politiques de 2013 qui ont sangloté la République Centrafricaine, rien n’a pu marcher, les hommes armés dictaient leur loi, faisant fuir la population sans défense. Mais quelques années plus tard, l’espoir renaît avec l’arrivée du Professeur Faustin Archange Touadera en tant que bon berger qui sait rassembler son peuple. Malgré les agitations de l’opposition et des groupes armés, celui-ci a réussi avec son équipe, à les ramener à la raison afin de passer à la signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en février 2019. Accord dans lequel, le processus du Désarmement Démobilisation et Réinsertion a été respecté malgré que certains groupes armés signataires dudit accord  qui continuent de violer. La mise en place des Unités Spéciales Mixtes de Sécurité (USMS), est la preuve palpable du respect de cet accord.

Les FSI pour une RCA ordonnée

Aujourd’hui, les phénomènes des braquages à mains armées, criminalité ou encore désordre sur les lieux publics ont disparu. Ceci à cause de la montée en puissance des policiers et gendarmes sur les endroits stratégiques de la capitale et dans l’arrière-pays. Jusqu’à ce jour, le recrutement de 1000 éléments des FSI à savoir 500 policiers et 500 gendarmes n’est plus un luxe et ceci chaque année.

Il convient de souligner que les 4 ans et demi du règne de Faustin Archange Touadéra ont apporté beaucoup de grands changements concernant la sécurité et la restructuration de l’armée dans une République Centrafricaine longtemps meurtrie et où l’espoir avait été enterré.

@Hervé BINAH,

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