Bangui, le 24 janvier 21
Depuis le retour à l’ordre constitutionnel de la République centrafricaine après plusieurs années de transition politique, le président démocratiquement élu a tendu la main à tous ses compatriotes même aux groupes armés dans le but de travailler main dans la main dans la défense du patrimoine commun qu’est la République centrafricaine. Malheureusement, le mathématicien a oublié que l’homme est ondoyant et divers. Après le premier constat, le vainqueur du 27 décembre 2020 doit s’entourer en avril 2021, des hommes intègres pour ne pas retomber dans les erreurs du premier quinquennat. Et pour preuve !
Gouverner c’est prévoir. Cependant, en politique, il n’y a pas que des enfants de chœurs ni des anges dans le ciel. Le constat patriotique en République centrafricaine, c’est que la politique est l’art de manger si vite même si la chèvre meurt aussi là où elle est attachée puisque c’est là où elle est vite mordue par le serpent.
Depuis la mise en place du gouvernement de large ouverture pour ne pas dire de large récompense, les politiques politiciens ont rejoint le gouvernement et certaines institutions républicaines du pays dans le but d’étancher leur soif sanguinaire et bénéficier des avantages liés à leur fonction et des immunités pour mieux torpiller un peuple souverain.
Nul ne peut dire le contraire de nos jours que les membres du gouvernement sortant sont tous en odeur de sainteté avec le président Touadéra et le peuple centrafricain. Pour preuve, certains ministres ont vite montré qu’ils ne sont pas avec Touadéra même les officiers supérieurs des FACA et des FSI ce qui est la cause de nos jours du maintien de l’embargo sur les armes, munitions de guerre et autres matériels de guerre à destination de ce pays. Ils sont pour certains membres du clan Bozizé et financent avec l’argent du contribuable centrafricain, la CPC de cet assoiffé du pouvoir par le sang. Qui dit mieux dans la mesure où, on a vu les membres du régime actuel organiser des réunions dans le but de déstabiliser le régime Touadéra comme quoi, ils sont assis sur une branche et la coupe en même temps : le beurre et l’argent du beurre.
Qui doit intégrer le nouveau gouvernement centrafricain après l’investiture du président Faustin-Archange Touadéra suite à sa brillante élection dès le premier tour en avril 2021? Lepotentielcentrafricain.com dévoile les critères qui seraient fixés à l’endroit de celui qu’il faut à la place qu’il faut.
Le président Touadéra devrait former son prochain gouvernement après son investiture qui aura dans lieu dans quelques mois en respect de la constitution du 30 mars 2016 et du règlement intérieur de la Cour constitutionnelle car, aimer son peuple, c’est aussi aimer ses institutions. Durant son premier mandat présidentiel, le numéro un centrafricain a pris bonne note de ceux qui sont capables, compétents, patriotes qui sont dévoués à l’accompagner dans sa lourde tâche. Les ministres sont évalués et on note cependant plusieurs incohérences de la part de ceux qui n’ont plus leur place dans le gouvernement voire des traîtres qui s’affichent ces derniers temps, en divulguant les secrets d’Etat aux ennemis de la paix.
Le président, qui a encouragé actuellement certains ministres à faire montre des « bosseurs », se séparer à renouveler sa confiance aux dignes fils sans complaisance et patriotisme à l’aveugle en hauteur de leur mission.
A l’issue de consultations qui se font actuellement dans l’ombre, le président Touadéra qui fera le choix de par son pouvoir discrétionnaire même si d’autres entités lui proposeront leurs représentants, ce nouveau gouvernement attendu serait composé des ministres d’Etat, des ministres et ministres-délégués tous des dignes fils de ce pays qui font la fierté de la nation.
Un observateur de la vie politique d’argumenter que les ministres ne vont pas se faire choisir pour le plaisir de trahir la population et donner les postes de complaisance pour des alliances politiques. On a tout vu avec ce qui s’est passé avec le dernier gouvernement qui bientôt certains vont dire honteusement leurs adieux. La représentation régionale et autres aspects définis dans la Constitution, sans oublier les Recommandations du Forum de Bangui seront les bases du futur Premier ministre et pourquoi pas l’actuel qui fait la fierté du peuple centrafricain ? Ne dit-on pas qu’on ne change pas l’équipe qui gagne ?
Il est à souligner que les femmes, qui représentaient environ 20% des précédents gouvernements, constitueraient dorénavant un quart des ministres, « ce qui est à encourager », a estimé un observateur politique. Touadéra a également une estime pour les jeunes qui l’ont accompagné durant son premier quinquennat. Autrement dit, dans ce gouvernement attendu du début de ce second mandat du président Touadéra, la machine doit être mise en marche à une vitesse supérieure pour que les chantiers engagés soient accomplis dans les mois à venir.
Le Premier ministre, Firmin Ngrébada le chef de file du gouvernement, est un maçon qui fait ses preuves et ce dernier peut continuer la mission qui lui est confiée par le président Touadéra. Ce gouvernement serait « l’expression de la volonté du peuple souverain qui est du côté de son champion et qui attend du retour des retombés» du Chef de l’Etat, réélu pour cinq ans, avec des portefeuilles dédiés à ceux qui sont capables.
En mettant en place le futur gouvernement, le président Touadéra qui voudrait matérialiser sa politique de rupture optera pour des réalisations palpables c’est-à-dire pour la compétence et non dans la gestion partisane, clanique, tribale voire régionale. sa vision politique lors de son second mandat, préparerait le limogeage des bras-cassés dont les noms de la plupart fuitent en ce moment dans les lèvres des observateurs avertis.
Contrairement à ceux qui sont des dignes ministres, des compétents, des fidèles à la vision politique du président Touadéra, seront reconduits. Ce qui revient à dire qu’ils n’arrivent pas à traduire dans les faits leurs feuilles de route, des ministres moribonds. Que faut-il faire des ministres qui dirigent ces Départements ? Un bon débarras en est la meilleure solution.
Même si ces ministres qui se préparent à prendre la porte dans les jours à venir, se métamorphosent par tous les moyens illuminés pour garder leurs postes en vue de s’enrichir, il est clair que le président Touadéra n’est plus dans cette posture, et il s’empresse à continuer sa politique de « RUPTURE » et de ne plus conjuguer avec ceux qui l’ont trahi, le peuple centrafricain et le peuple. On signale déjà ceux qui font la queue dans les forêts de la Lobaye pour rencontrer les pygmées et d’autres féticheurs. Malheureusement, il est tard et dans les prochains jours, nous allons publier la liste des champions du régime passé qui absolument devraient gagner la confiance du mathématicien centrafricain.
@Herman THEMONA,
