Centrafrique : Quand François Bozizé anime la galerie avec les violences et pillent les ressources minières à l’intérieur du pays à défaut de reconquérir le pouvoir de Bangui ?

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Bangui, le 23 janvier 21

Le leader de la CPC, François Bozizé qui s’habille désormais en un pistoléro qui a la gâchette facile, continue d’entretenir ses mercenaires qui commencent à mourir de faim sur terrain. Et pour s’entourer des garantis, ils doivent de nos jours racketter et voler les vivres des populations civiles, à l’exemple de Bozoum où les rebelles ont volé trois sacs de riz stockés dans la maison d’un agriculteur. Le récit des évènements.

Selon une source digne de foi, c’est Bozizé qui bombe au jour le jour le nombre de ses victimes qui réclament depuis toujours son arrestation et traduction en justice afin qu’il réponde de ses actes ignobles. Les Centrafricains comprennent que Bozizé mène ses actions politico-criminelles à cause de plusieurs raisons évoquées par ses proches qui pavanent avec lui dans la brousse (mouvement de déplacement entre Bossangoa-Yaloké-Boganangone-Boda, ndlr).

Dans un premier temps, Bozizé et sa bande rêvent de revenir au pouvoir qu’il a tant aimé comme s’il détient le titre foncier de la RCA. Depuis les années 80 jusqu’aujourd’hui, Bozizé évolue perpétuellement dans les coups d’Etat et les crimes perpétrés contre les populations civiles. Il suffit de faire le tour des rapports des organisations nationales et internationales sur les crimes de Bozizé pour vous rendre compte de l’évidence de ce que nous soulignons.

François Bozizé qui vit désormais comme un SDF, se propose d’envoyer ses « chiens enragés » de la CPC sur le terrain, et ce dernier profite de l’insécurité qui règne dans une partie du pays, pour piller les ressources minières à travers l’exploitation des chantiers miniers vers Nana-Bakassa, Korom-Mpoko, Gaga, Lambi, Boganangone, Carnot et Boda. Bozizé en tant que patron du maquis et « collecteur de diamant et or », envoie plusieurs de ses rebelles dans ces chantiers miniers pour récupérer les « produits » entre les mains des artisans qui ne vivent que de cela : « Les rebelles de Bozizé nous envahissent ici sur le chantier minier près de Boda. Ils braquent avec les armes sur nous et on travaille pour eux toute une journée. A la fin de l’heure, ils ramassent les diamants et Or entre nos mains. Ils disent que c’est pour remettre à Bozizé leur patron afin qu’il puisse les vendre et s’occuper d’eux… », A témoigné un habitant joint au téléphone depuis Boda.

Dans les autres localités situées au Nord du pays, c’est la même chose. Car Bozizé pilote de loin les activités minières qui s’y déroulent. Avec plusieurs produits miniers dont ils disposent en ce moment dans son cavale, Bozizé prépare les paquets des pierres précieuses pour vendre à l’extérieur, ceci pourra lui faciliter à entretenir ses rebelles dans la brousse.

Il vous souviendra qu’au dernier moment de son règne à la tête du pays, François, ses enfants et ses proches (tu me connais !) ont pillé les collecteurs de diamant et or, les coopératives minières et artisans miniers à tel point que ces derniers se sont ralliés derrière la séléka pour lui faire partir du pouvoir. Bozizé aujourd’hui, pactise avec ses ennemis d’hier pour massacrer les Centrafricains et soumettre le pays dans un blocus total.

Un rebelle reste toujours un rebelle, et on ne négocie pas avec un terroriste comme disent les américains car, quel que soit la durée d’un morceau de bois dans l’eau, il ne deviendra jamais un poisson agréable à la consommation. Bozizé a démontré qu’il reste la seule personne qui met constamment le pays à feu et à sang comme bon lui semble. Cette fois-ci, les donnes changent et c’est la prison qui va décider de son sort dans les jours à venir. Wait and see !

Bienvenu ANDALLA,

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