Bangui, le 30 janvier 21
Rien d’étonnant dans la crise centrafricaine de nos jours lorsqu’on sait que dans un passé récent, une déclaration théâtre avait été faite dans le sens de maintenir cette partie du territoire centrafricain sous la domination « Bambari, ville sans arme ». Que s’est-il passé ?
Selon une source digne de foi, malgré la présence des soldats russes et des FACA, Ali Darassa a décidé de transférer son administration douanière de Bokolobo pour Bambari, capitale peuhle : « C’est une grande désolation de voir ces criminels de l’UPC se promener avec les armes dans la ville. Cette situation paralyse les activités dans la zone puisque les Centrafricains n’ont jamais oublié le dégré de sadisme de ce mercenaire nigérien qui a pris notre pays en otage. Bambari était autrefois décrétée ville sans arme par la Minusca et de nos jours, la réalité sur le terrain est tout le contraire. ils imposent des taxes aux chauffeurs des taxis, aux gros camions et même aux commerçants comme si ce pays n’était pas indépendant », a témoigné cette source locale.
Le problème qui se pose de nos en Centrafrique, c’est le manque de réalisme dans la prise des décisions. Pas loin, le ministre des Finances et du Budget se plaignait des risques sur la situation fiscale du pays et de nos jours, ces recettes qui pouvaient aider le Trésor public sont versées dans les poches d’un criminel étranger qui ne fait se faire du beurre en Centrafrique.
De nos jours, la solution se trouve dans une action militaire qui doit se faire sur toutes les bases des groupes armés qui essaiment dans ce pays comme des mouches. Il s’agit d’appliquer la politique du président Touadéra qui a décidé rompre avec les dialogues stériles avec les criminels et leurs alliés de l’opposition qui veulent le pouvoir pour le pour sans présenter un programme de société qui puissent convaincre le peuple centrafricain. L’heure est à l’action et non plus à des négociations qui ne donneront pas satisfaction à la population centrafricaine.
Lorsque le président Touadéra prend le pouvoir en 2016, le pays dans l’abîme. Avec son leadership et la franche collaboration de certains membres du gouvernement, les choses ont évolué et les dividendes du dialogue ont donné raison à un décollage sans pareil. Malheureusement, ce pays sans littoral ne vit que ses maigres recettes douanières qui sont de nos jours confisquées par ces groupes armés. Il faut sortir le pays de la pauvreté mains comment y parvenir la douane est asphyxiée par ces agissements ? Telle est toute la question que l’on se pose de nos jours.
Affaire à suivre…
@Bienvenu ANDALLA,
