Centrafrique : La mutation de la présidence de KNK ne le désolidarise pas de la CPC du général d’opérette François Bozizé

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Bangui, le 27 mars 2021

Nul ne dira le contraire que c’est le général fuyard François Bozizé, président Fondateur du parti «Travailliste», Kwa Na Kwa qui est le père fondateur de la rébellion armée dénommée Coalition des Patriotes pour le Changement suite à l’invalidation de sa candidature par la cour constitutionelle. Tout est désormais clair, le KNK ne s’est toujours pas désolidarisé de la CPC. Et pour preuve ! A malin, malin et demi.

Le général d’opérette François Bozizé ayant manifesté et exprimé publiquement sa mauvaise foi à déstabiliser le régime de Bangui depuis décembre dernier en créant la CPC s’est vu aujourd’hui dos au mur face à la montée en puissance des FACA Appuyées par les forces alliées russe et rwandaise. Les Centrafricains sont plus que jamais déterminés à en découdre avec ce ringard à la nuque raide qui ne comprend toujours que le langage des armes, et la déstabilisation des institutions républicainnes malgré la paradis terrestre que le régime en place lui avait donné en dépit de son retour clandestin au pays comme un voleur. Ce retour ne peut étonner que ceux qui ne maitrisent pas l’histoire de cet ennemi de la paix des Centrafricains. Ce sont les mêmes itinéraires  qui avaient en 2003 utilisé pour renverser le régime le Patassé.

Où étaient les partisans de ce parti politique pour se désolidariser de Bozizé depuis le début de son aventure armée ? Si aujourd’hui, Bozizé fait semblant de céder la présidence de KNK au troubadour Christian Nguenebem, rien ne prouve que sa vision change. C’est une stratégie qui vise à tromper le peuple Centrafricain en prouvant la neutralité ironique de KNK.

Nguenebem et Bozizé, c’est du bonnet blanc et blanc bonnet. C’est toujours le démembrement de la Coalition des Patriotes pour le Changement sur la scène politique. C’est ce grand danger que les autorités centrafricaines doivent se méfier et prendre du recul qu’il faut pour prendre une décision coercitive qui s’impose vis-à-vis du parti KNK. « Bozizé s’est servi du parti KNK pour partir créer sa rébellion armée CPC. C’est au nom de ce parti maudit que Bozizé a eu à signer de pacte à Dologuélé et bien d’autres leaders de la COD-20 qui l’ont soutenu dans cette aventure ambiguë.  Aujourd’hui, Nguenebem président par intérim prouve à suffisance que Bozizé reste et demeure le président titulaire. Comment le KNK pourra prouver son indépendance d’autant plus qu’il est en étroite collaboration et communication avec François Bozizé qui est d’ailleurs aujourd’hui l’ennemi commun des Centrafricain du fait qu’il avait et continue de couler le sang du peuple centrafricain jusqu’à ce jour. Ce qui revient à dire qu’une enquête judiciaire doit être ouverte sur les leaders intérimaires du parti KNK», a précisé un leader de droit de l’Homme Centrafricain.

Si aujourd’hui, ce vampire du sang des fils et filles de ce pays se déclarent officiellement coordonnateur de la CPC, c’est qu’il reconnait de répondre de tous les crimes dont il a commis. Donc, la justice s’impose et urge. Bozizé veut se servir de KNK sur la scène politique pour lui permettre d’être toujours au courant de certaines décisions politiques afin de poursuivre son plan machiavélique. Il est grand temps que jamais de mettre la main sur Bozizé et toutes ses légions qui continuent de souffler le chaud et le froid sur certaines régions du territoire centrafricain.

@KPADEMONA,

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