BILAN MITIGE DU GOUVERNEMENT MOLOUA APRES UN AN !

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Jour pour jour, Félix Moloua vient de passer un an à la primature mais avec quel bilan ? Un bilan mitigé. Il a promis aux Centrafricains de mettre un terme à la crise du carburant dans quelques semaines. Indulgent, les élus de la nation lui ont donné un mois. Jusque-là, rien n’est fait. Sommes-nous en présence d’un chef du gouvernement qui ne tient pas ses promesses ?

Avec un cumul de fonction comme ministre d’Etat au département du plan et de la coopération internationale, Félix Moloua a du pain sur la planche. Certes, c’est quelqu’un qui a parmi quelques atouts, son arrivée à temps au bureau mais, pour des raisons de résultats insuffisants, il doit démissionner avec toute son équipe. C’est vrai que ce ne sont pas tous les membres de l’équipe mais, la plupart, doit partir avec lui. Il ne fait que suivre la politique générale de ses prédécesseurs et manque d’initiative. Selon l’avis des Centrafricains, l’homme n’est pas à la hauteur de sa mission. Comment garder des gens de cet acabit à la tête d’un gouvernement d’action et de combat alors que le pays traverse des moments difficiles ?

Honnêtement, il faut reconnaître que c’est le Premier ministre le plus effacé du régime Touadéra. La particularité de Félix Moloua est qu’il ne contribue pas assez pour appuyer la politique du Président comme ceux qui l’ont précédé. En accumulant les postes, nous nous demandons en quoi Moloua est-il spécial que les autres Centrafricains ? Ce sont des erreurs que nous ne conseillons pas que le Président Touadéra tombe dedans. Le pays a des problèmes financiers. Les Centrafricains sont submergés par les taxes mais entendent soutenir leur président. Normalement, il est question aujourd’hui de supprimer des postes ministériels et autres. Voilà qu’un seul Centrafricain s’accapare deux postes et pas les moindres. En politique, il est difficile de marcher sur les pas d’un autre. Que veut cacher Moloua aux Centrafricains au département du Plan et de la coopération internationale ?         

Le nom de l’actuel Premier ministre n’est jamais cité dans les scandales qui secouent le pays. Moloua qui est un fin stratège, se cache toujours derrière des mains invisibles pour s’enrichir sans s’exposé. Nous ne comprenons pas pourquoi certains travaux de construction des routes ou de voirie sont interrompus sans que celui-ci ne lève son petit bout de doigt. Nous nous demandons quel bilan il va présenter à la presse comme son bilan après une année au petit palais qui n’est autre que la Primature ? Partisan des voyages non productifs, le Premier ministre Moloua fait partie des prédateurs de la République qui donnent un coup de grâce à notre économie moribonde, Nous voulons pour preuve, son dernier voyage. Moloua doit sortir de sa léthargie pour prendre la destinée de ce pays en mains. L’on ne devient pas Premier ministre pour le prestige mais pour s’assumer et marquer l’histoire de son pays.

C’est la première fois que nous sommes en face d’un Premier ministre qui ne prend jamais de position. Toute notre crainte est que ce dernier ne s’affiche pas clairement. Roule-t-il pour qui ? Personne ne le sait peut-être celui qui lui a fait confiance. En somme, la gestion et la communication du Premier ministre Moloua, reste à désirer. Ce qui est paradoxale est le fait que c’est le président de la République qui prend tous les coups à sa place alors que c’est à lui de jouer le rôle de « fusible » pour prendre les coups à la place du Président de la République. Le monde à l’envers avec le gouvernement Moloua ?

Après un an dans un bureau doré au sommet de l’immeuble Petroca, que peut nous faire comme bilan le Premier ministre Moloua ? Routes délabrées ou travaux interrompus. Pas d’électricité dans la ville de Bangui pour ne pas parler des villes comme Bambari et Bouar. En ce qui concerne l’eau potable, la souffrance des familles s’est accrue. Ce n’est pas un certain Moloua qui va parler. L’homme s’en fiche de la pénitence des Centrafricains et les envoie paître car, il bénéficie de la grâce du Président Touadéra. Mais, l’heure vient, ou elle est déjà arrivée pour que le détenteur de la souveraineté tire certaines conséquences. Grève des enseignants, du personnel soignant, la tension sociale n’est pas au beau fixe. Quand nous savons qu’au niveau de la municipalité de la ville de Bangui tout comme à l’Assemblée nationale comme à l’ARCEP, il y a des tensions, cela doit interpeller le Président de la République !

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