SANI YALO VICTIME D’UN CABALE MEDIATIQUE EHONTE DU JOURNAL IMPERIALISTE JEUNE AFRIQUE

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Bangui, le 02 févr.-23

Nul n’est censé ignorer que la France, la pire de toutes les puissances colonisatrices de l’Afrique est à l’origine de tous les malheurs qui s’abattent sur ce pays qu’est la RCA depuis la période coloniale jusqu’aujourd’hui. Non contente que la Russie puisse la supplanter en République centrafricaine,  la France cherche par tous les moyens pour peindre en noir le régime Touadera qui a choisi librement et souverainement de nouer des relations diplomatiques et une coopération gagnant-gagnant avec la Fédération de Russie.

C’est ainsi que sous le fallacieux argument d’une certaine collaboration avec le Groupe Wagner la France passe outre via Jeune Afrique, un instrument de campagne à la solde des impérialistes pour indexer certaines personnalités non les moindres du régime de Touadera.

C’est le cas de l’homme d’affaire Sani Yalo, Président du Conseil d’Administration du BARC par ailleurs ministre conseiller spécial du Président de la République Faustin Archange Touadera indexé par l’hebdomadaire panafricain sous le titre de : « Comment Wagner se finance : enquête sur l’eldorado d’Evgueni Prigojine   en Centrafrique et au Cameroun », publié le 12 Janvier 2023.

Jeune Afrique de l’impérialisme français écrit ceci sous la signature d’un certain Mathieu Olivier, «En outre, Wagner bénéficie de plusieurs  coups de pouce des autorités centrafricaines pour développer sa rente routière. Selon plusieurs témoins, les commerçants de Bangui sont ainsi incités à recourir à ses services par le Groupement des transporteurs centrafricains (GTC), une organisation présidée par un homme des plus influents : Sani Yalo, ministre conseiller du président Faustin-Archange Touadera et patron du Bureau d’affrètement routier centrafricain (BARC), lequel contrôle le GTC. Via le la BARC et le GTC, Sani Yalo a la mainmise sur le secteur du transport et il en fait bénéficier les alliés russes du président », affirme Mathieu Olivier.

Une accusation très grave faisant de l’homme d’affaire centrafricain un véritable partenaire financier du Groupe Wagner en Centrafrique depuis 2018 à la faveur d’un accord bilatéral avec les autorités politiques nationales.

Il faut dire que  dans un contexte politique international marqué par la reconnaissance par les Etats-Unis du Groupe Wagner comme une organisation criminelle internationale, suivie des sanctions prononcées contre ses dirigeants, ses sociétés dans tous les pays où il s’est solidement installé, une telle accusation est de nature à causer des préjudices au président du conseil d’administration du BARC.

Ce n’est d’ailleurs un secret pour personne que Sani Yalo fait l’objet de plusieurs attaques de la part de ces détracteurs. Depuis des lustres, certains se bornent à le réduire avec détestation hargneuse, au statut mineur d’épiphénomène politique éphémère et inoffensif. D’autres encore, ne se privent pas de manifester leur dégoût de l’homme et n’hésite pas à rejeter son nom dans la masse brume et informe des incorrigibles et avides flibustiers notoires de la haute pègre.

En témoigne ce récit mensonger de  Jeune Afrique commandé par certaines mains invisibles tapis dans l’ombre qui cherchent à jeter de l’anathème sur Sani Yalo. Il s’agit vraisemblablement d’un article grossier et grotesque dénudé de toute réalité et de la moindre vraisemblance.

Dans le but d’éviter toute confusion et lever toute équivoque sur ses supposés liens de collaboration avec le Groupe Wagner,  chose qui pourrait entrainer de gros risques pour Sani Yalo et ses différentes activités, il parait important de faire une mise au point sur ses domaines d’intervention dans les deux structures que sont le BARC et le GTC.

Pour rappel, le Bureau d’affrètement routier centrafricain (BARC) a été créé le 27 avril 1946. Placé sous la direction du ministère des Transport et de l’Aviation civile, le BARC occupe une place non négligeable dans le circuit économique de la République centrafricaine. Mais la mauvaise gestion des régimes précédents a placé les locaux du BARC dans un état de vétusté avancé. Il a fallu attendre l’arrivée du Président Touadera avec sa politique de rupture pour qu’une équipe dynamique soit nommée à la tête du Conseil d’administration du BARC. Ce qui a permis de faire de profondes réformes dont la réhabilitation du siège de cette institution.

Selon Sani Yalo, le BARC est un outil de désenclavement de la République centrafricaine et a pour mission de procéder à l’affrètement des véhicules de transport routier et des marchandises en qualité de commissionnaire en transport etc. En bref, le BARC assure un  rôle important dans l’industrie de transport, notamment dans la chaine logistique de transport et dans l’économie du pays en général.

Le GTC quant à lui, a été créé le 18 Janvier 1967 at a pour mission d’identifier et de regrouper les transporteurs centrafricains afin de défendre leurs intérêts matériels et moraux pour l’exercice de leurs activités de transport routier en Centrafrique. Deuxième actionnaire du BARC après l’Etat, le GTC est auxiliaire du ministère des Transports et membre du Conseil d’administration du Fond Routier. De ce fait, le BARC et le GTC interviennent tous les deux dans le domaine de transports en République centrafricaine.

Cependant le BARC assume et exécute des missions de service public qui ne peuvent être accomplis que par l’Etat ou un établissement public. Le GTC lui, est une entreprise privée, sa propriété étant privée c’est-à-dire appartenant à un seul ou à petit nombre de propriétaires. Si une entreprise privée a comme objectif de faire des profits, l’entreprise publique, quant à elle, est tenue de satisfaire l’intérêt général. C’est ici que réside toute différence entre le BARC et le GTC ; et c’est la méconnaissance de cette différence qui a conduit ce « tueur à gage » qu’est Mathieu Olivier à croire que Sani Yalo est le patron du GTC alors que ce n’est pas du tout le cas.

Au demeurant, en tant que président du conseil d’administration du BARC, Sani Yalo organise et dirige les travaux de celui-ci et rend compte à l’assemblée générale, veille au bon fonctionnement des organes de la société et s’assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Fort de tout ce qui précède, il est difficile pour l’homme d’affaire Sani Yalo de signer de contrat de sécurité avec le Groupe Wagner. Ce qui a le mérité de clarté.

@Bienvenu ANDALLA

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