REFERENDUM CONSTITUTIONNEL, LES CENTRAFRICAINS ONT LE DERNIER MOT

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Bangui, le 25 juillet 23

Une conférence de presse relative aux agissements des membres du BRDC s’est tenue le 14 juin à l’hôtel Ledger plazza de Bangui .Ceci, en présence  des membres du gouvernement entre autres  Arnaud Abazène Djoubaye, ministre d’Etat à la Justice , Serge Ghislain Djorie, ministre de la Communication et des professionnels des Médias, Maxime Balalou ,ministre Secrétariat général du gouvernement, Jennifer Saraïva, ministre des Arts, Marguerite Ramadan, ministre de la Protection du Genre sous la modération du Directeur général de Radio Centrafrique.

Le principal conférencier, Arnaud Abazène Djoubaye a ouvert la conférence en précisant le mobile de la rencontre. Selon ce dernier, le gouvernement se rend compte de jour en jour que les acteurs politiques, notamment les membres du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) veulent diaboliser le processus référendaire en créant de zizanies voire en violant les principes de la démocratie.

Les cinq membres du gouvernement par le biais du ministre d’Etat à la Justice, Arnaud Abazène Djoubaye a rassuré les acteurs impliqués dans l’organisation du référendum de s’engager énergiquement selon les tâches à eux confiées par les textes pour l’effectivité dudit référendum. Ces acteurs sont entre autres ; l’Autorité Nationale des Election (ANE), la Cour Constitutionnelle sans oublier le Haut Conseil de la Communication (HHC).

Les membres du gouvernement ont souligné que le projet relatif à la convocation du corps électoral est une émanation de la volonté manifeste du peuple. Le peuple est souverain et rien ne peut arrêter tout un peuple qui décide de changer sa situation. « L’heure n’est plus au message de haine ou à la manipulation du peuple. L’opposition et le régime en place doivent se conformer au strict respect de la démocratie » dixit le ministre d’Etat à la Justice, Garde des Sceaux.

Les cinq membres du gouvernement présents pour la circonstance ont souligné que la République centrafricaine n’est pas le premier pays au monde à convoquer le corps électoral en de telles circonstances. C’est ainsi qu’ils ont cité l’exemple du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, et même de la France. Le Garde des Sceaux a aussi donné l’exemple sur le plan interne sous le régime du défunt Président Patassé.

Prenant la parole, le ministre de la communication, Serge Ghislain Djorie a souligné « Qu’il n’y a rien à faire pour développer ce pays que de devenir Président de la République pour le faire ? J’étais moi aussi candidat à l’élection présidentielle du 2016 et ce n’est pas de cette manière que l’on puisse accéder à la magistrature suprême de l’Etat » a-t-il conclu.

Qui au ministre en charge du Secrétariat général du gouvernement, Maxime Balalou de préciser que le seul moyen qui reste aux compatriotes, membres du Front Républicain pour la Défense de la Constitution est d’attendre le moment propice pour battre campagne pour le « NON » et le gouvernement battra également sa campagne pour le « OUI ». « La censure viendra du peuple car la démocratie est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple ».

Apres avoir répondu aux différentes questions des professionnel des Médias notamment sur l’implication des femmes dans le processus référendaires, l’aspect sécuritaire, les sources de financement dudit référendum, pourquoi privilégier le référendum avant les élections locales et consorts, le Garde des sceaux a levé la séance au nom des membres du gouvernement.

Signalons que les membres du gouvernement ne sont pas passés par quatre chemins pour garantir ceux qui vont troubler l’ordre public. Ceux-là tomberont sous le coup du code pénal centrafricain car selon le ministre de  la Justice, « la justice est un rempart qui finit toujours par rattraper ses bourreaux ».

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