RCA : LES NOMBREUSES REFORMES DU MINISTRE  ANNIE MICHELLE MOUANGA NEE GAMBOR INSUFFLENT UN VENT NOUVEAU A LA TETE DU MINISTERE DU TRAVAIL

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Bangui, le 06 avril 23

Depuis son accession à la magistrature suprême de l’Etat, le vœu le plus ardent du président de la République Faustin Archange Touadera est de reconstruire son pays sur les cendres de plusieurs décennies de crises militaro-politiques. C’est pour cette raison que lors de son premier d’investiture le 30 mars 2016, le numéro 1 centrafricain a clairement fait preuve d’une volonté affichée en voulant opérer une rupture avec les pratiques du passé.

Touchés par l’engagement de leur dirigeant qu’ils ont choisi pour conduire leurs destinées, les Centrafricains à tous les niveaux, ont été unanimes à apporter leur contribution à l’œuvre de la reconstruction du pays dès l’entame du premier mandat du président Touadera. L’excellent bilan du premier mandat obtenu dans des conditions difficiles a amené ses compatriotes à lui renouveler leur confiance afin de parachever l’œuvre de la reconstruction amorcée.

Tout comme lors de son premier mandat, le dirigeant centrafricain a choisi certaines filles et fils du pays pour l’accompagner afin de réussir l’immense tâche que le peuple centrafricain a bien voulue lui confier. Bien que le second mandat ait connu jusque-là deux premiers ministres, le gouvernement a quant à lui, gardé les mêmes têtes nommées au gouvernement après la brillante réélection du Président Touadera.

S’il est vrai que le bilan de certains d’entre eux est jugé mitigé, il n’en demeure pas moins que d’autres ou du moins la plupart de ces membres se distinguent par leur amour pour le travail bien fait et leurs compétences qui démontrent à suffisance qu’ils sont à la hauteur de leurs tâches.

C’est le cas de la ministre du travail et de la prévoyance sociale Annie Michelle Mouanga née Gambor dont le travail titanesque abattu à la tête de son département ne laisse personne indifférente. Cette dame courageuse, belle, intelligente et dynamique a une réputation «d’ infatigable bosseuse » aux yeux des partenaires techniques et financiers de la République centrafricaine. Venue du secteur privé, personne n’aurait cru que cette dernière pouvait être aussi performante. Mais c’est sans compter avec l’ardeur avec laquelle cette dame pétrie par le devoir de résultats compte tenu de ses nombreuses réformes audacieuses et qui met au pas ses collaborateurs afin de réussir la mission que les deux têtes de l’Exécutif ont bien voulue lui confier.

Dès sa prise de fonction à la tête de ce ministère perçu depuis belle lurette comme un ministère à problème, celle qui se fait désormais appelée par ses collaborateurs, « Dame de fer » s’est attelée à la revalorisation du Smig et du Smag. Un acte qui a été salué par les travailleurs centrafricains très soulagés par cette décision qui vient alléger un tant soit peu, leurs souffrances depuis des années.

Dans le but de lutter contre certains maux qui gangrènent le milieu de travail en République centrafricaine, elle a introduit un projet de loi sur la lutte contre la violence et le harcèlement dans le milieu du travail qui a été chaleureusement accueillie par les élus de la nation par un vote favorable.

Concomitamment la ministre en charge du travail a mis l’accent sur la formation des jeunes et des femmes et s’évertue pour leur insertion sociale. Conformément à la lettre de mission qui lui a été donnée par le Premier ministre, Annie Michelle Mouanga née Gambor n’a cessé d’effectuer des contrôles dans le milieu du travail et, essaie de créer un climat favorable pour le travail.

L’une des reformes phares de la ministre Mouanga est celle de faire du mois de mai, le mois de travail en œuvrant pour le changement de mentalité par la formation des jeunes en couture qui mettent leur compétence au service de la nation à travers une coopérative. L’organisation de la conférence des Inspecteurs de travail mise en berne depuis plus de trente (30) ans sous son magistère apparaît comme l’une des grandes prouesses.

Parallèlement la ministre a maintenu le dialogue social avec les partenaires sociaux. Pour ce membre du gouvernement, l’accompagnement vers l’emploi est un vrai défi car un emploi, est une autonomie financière, un épanouissement professionnel et social, une participation à la vie de la société. Toujours selon lui, le plein emploi est l’objectif affiché du gouvernement pendant que le chômage est l’un des maux qui affectent le pays.

En dehors de ces reformes entrant dans sa lettre de mission, la ministre du travail Annie Michelle Mouanga née Gambor s’est battue pour faire des travaux de réhabilitation des locaux du son ministère restés dans un état de délabrement avancé depuis plusieurs années par le carrelage et la climatisation des bureaux. Ceci afin de créer un environnement propice du travail et mettre ses collaborateurs dans des conditions idoines du travail.

Il y a en outre certaines innovations faites par la ministre Mouanga concernant les menues recettes générées par son département. C’est ainsi que lors du séminaire gouvernemental, son ministère a été cité en exemple en termes de mobilisation de ressources qui ont été multipliées par quatre (4). Aussi faudrait-il savoir que la patronne du département a opté pour la valorisation des compétences notamment la promotion des jeunes, tout en respectant la parité homme-femme. Autant dire que la « Dame de fer » fait de la culture d’excellence et la rigueur des exigences bien que ces principes font mal.

C’est ainsi que dans son dernier mouvement, elle a promu plusieurs jeunes et des femmes nommés à des postes de responsabilité dans son département. Elle a aussi mis l’accent sur la formation de ses collaborateurs en faisant partir certains d’entre eux à Yaoundé au Cameroun afin d’être formés.

Il va sans doute dire que la ministre Annie Michelle Mouanga se distingue des autres ministres par son amour pour le travail et les nombreuses réformes qu’elle a eue à entreprendre. Elle parle peu et travaille beaucoup en mettant en exécution la vision politique du Président de la République Faustin Archange Toudera. Fort de tout ce qui précède, il s’agit véritablement d’une femme battante qui valorise les femmes centrafricaines bien que certaines d’entre elles sont sous-estimées par certains hommes.

@Bienvenu ANDALLA

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