Centrafrique : Affaire AL MADINA (régime actuel) et l’incendie du Super Marché Rayan (Bozizé), blanc bonnet, bonnet blanc ?

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Bangui, le 23 octobre 20

En Centrafrique, le ridicule ne tue pas tant les sous-marins continuent leur bonhomme de chemin de régime en régime faisant des victimes au sein de la population centrafricaine sans que personne n’en tirent des conséquences positives. Et pour cause ?

Si les Centrafricains avaient bonne mémoire, ils comprendraient de nos jours ce qui se passe avec la société libanaise AL MADINA qui se dit au-dessus de la loi. Or, ce courage n’est pas le fait du hasard. En Centrafrique, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets et ce sont les Centrafricains qui paient les pots de cette politique d’humiliation.

Pour mémoire et dans un passé récent où le leader du KNK, le général François Bozizé faisait les lois de barbarie dans ce pays, une scène théâtrale s’était produite sous les couleurs de l’incendie du Super Marché Rayan dont il était actionnaire. Pour duper les Centrafricains et faire de cette société libanaise, la vitrine de l’économie de ce pays, un incendie fut commandité. Le président fondateur du KNK, véritable élève de la politique de Machiavel va se rendre personnellement sur les lieux. Quelle compassion ? Non ! C’est une forêt qui cache ses arbres. Sur son chemin de retour au Palais de la Renaissance, patrimoine commun de tous les Centrafricains, il s’est arrêté au Tribunal de Grande Instance de Bangui pour demander ce qu’attendait le procureur de l’époque, le Magistrat hors hiérarchie Firmin Feϊndiro pour arrêter les auteurs de cet incendie et leurs complices.

Cette démarche prouvait aux yeux des Centrafricains que non seulement l’exécutif de l’époque s’ingérait dans le pouvoir judiciaire, mais aussi, les enquêtes ne sont pas fondées sur les bases judiciaires mais sur les deals signés entre les particuliers pour s’enrichir sur le dos des pauvres Centrafricains. C’est ainsi que certains compatriotes sont arrêtés et transférés à la maison d’arrêt de Ngaragba. Ceux qui étaient avertis avant et qui connaissaient bien le degré de cruauté de Bozizé, étaient contraints à l’exile ce, malgré la manifestation pacifique de la grève organisée et observée par les Avocats de Centrafrique.

Aujourd’hui, face aux agissements de la direction générale de cette société AL MADINA, l’histoire se répète déjà sous d’autres couleurs. Le gouvernement qui devrait trancher, a pris les clés des champs laissant que les étrangers puissent humilier les généraux de notre pays puisqu’ils n’ont pas la capacité bancaire à même de corrompre plus d’un. Or, y faire, n’est que préserver la paix sociale et la protection des citoyens contre la boulimie des opérateurs économiques de ce pays.

Ce n’est pas de la xénophobie pour notre rédaction qui se veut citoyenne. Mais notre vision est de préserver les acquis de la paix et du vivre ensemble dans la franchise et l’honnêteté car, un jour nous serons face au tribunal de l’histoire. Lorsqu’un étranger parvient à insulter un Directeur Général de la Police centrafricaine sans réaction du gouvernement et sans interpellation de l’Assemblée Nationale, c’est une véritable honte pour notre nation et pour notre dignité. Les erreurs d’hier doivent préparer notre avenir. L’oracle a parlé !

A  suivre…

@JLG, 

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