RCA : ET SI  JEAN BEDEL BOKASSA ET FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA N’ETAIENT-ILS PAS PRESIDENTS ?

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Bangui, le 04 avril 23

Si la République centrafricaine est dotée des infrastructures, de l’armée digne de ce nom et si également les gens reconnaissent le Centrafrique, c’est grâce à l’accession  à la magistrature suprême de l’Etat des présidents : Jean Bedel Bokassa et Faustin Archange Touadéra  les deux grands bâtisseurs de Centrafrique. Et pour preuve ?

La République centrafricaine a accédé à l’indépendance le 13 août 1960. De l’indépendance jusque-là, elle a connu environ neuf chefs de l’Etat. Mais s’il faut parler avec toute honnêteté des présidents bâtisseurs, la RCA n’a que deux bâtisseurs qui sont le feu Jean Bedel Bokassa, paix à son âme et le numéro un centrafricain, le Pr. Faustin Archange Touadéra qui poursuit encore sa lutte.

Au titre de rappel, quand le défunt Jean Bedel Bokassa, l’homme fort de l’époque avait renversé le feu David Dacko en janvier 1965, l’ex-Empereur centrafricain s’est lancé dans la reconstruction sur tous les plans d’où la survenance de nombreuses infrastructures. Le vaillant fils du pays a construit entre autres, l’aéroport international Bangui M’poko, l’Université de Bangui qui demeure toujours la seule malgré l’effectif pléthorique des étudiants, la télévision centrafricaine qui était la première au niveau de l’Afrique centrale, beaucoup de bâtiments que nous utilisons aujourd’hui sont les héritages laissés par le président Jean Bedel Bokassa, c’était lui qui a construit et bitumées les grandes routes nationales, la quasi-totalité de ces lycées se trouvant dans nos différentes préfectures ont été créés par le président Jean Bedel Bokassa. C’était également sous son mandat que l’ENERCA (Energie centrafricaine) a vu le jour sans oublier certains centres hospitaliers universitaires que nous continuons de faire usage aujourd’hui.

L’ex-Empereur centrafricain n’était pas limité à ce niveau. Il a compris l’importance de cinq verbes du président fondateur, Barthelemy Boganda. C’est pourquoi à côté de ces infrastructures, l’ex-Empereur avait investi dans l’agriculture et l’élevage car à son temps, la nourriture était en abondance, les centrafricains et centrafricaines mangeaient matin, midi et soir.

En un mot, que ce soient les fonctionnaires, les éleveurs et les agriculteurs, tout le monde joignait les deux bouts grâce à la politique du développement et de concurrence positive à travers des découvertes  faites lors de ses différents déplacements à l’étranger. Il est judicieux de rappeler que c’était le feu Bokassa qui a créé  l’armée nationale  suite à la demande du président David Dacko. C’était ainsi que des grands officiers mêmes étrangers ont été formés ici en Centrafrique, car la République centrafricaine était le pays le plus développé au niveau de l’Afrique centrale quand Bokassa était bau pouvoir.

La preuve en est que c’était le premier pays à se doter d’une télévision parmi les Etats formant la CEMAC aujourd’hui. Mais, hélas. La parole biblique selon laquelle, « le premier sera le dernier » semble s’accomplir aujourd’hui en le Centrafrique qui recule pendant que les autres avancent dans leur course vers le rendez-vous du développement.

Après sa chute, la République centrafricaine était plongée totalement dans l’abîme. Elle avançait à dent de scie et il va falloir attendre l’accession de l’actuel locataire du palais de la Renaissance, le Pr. Faustin Archange Touadéra, pour voir la continuité des œuvres accomplies par Jean Bedel Bokassa.

Heureusement l’homme du 30 mars 2016 a été démocratiquement élu pour corriger les erreurs du passé commises par certains successeurs de Bokassa. Face à la fourberie des ennemis du peuple centrafricain, le président Touadéra a compris que la destinée de Centrafrique est entre ses mains, c’est pourquoi, à l’instar de son ainé Jean Bedel Bokassa, le vaillant fils du pays s’est mis  avec un sens de patriotisme et de conscience citoyenne pour reconstruire l’armée centrafricaine qui n’existait que de nom après les événements douloureux qu’a connus le pays.

Il ne s’arrête pas seulement au niveau de l’armée, on peut citer entre autres plusieurs bâtiments construits sous le modèle (R+3), notamment l’annexe du ministère de finances et du budget, l’hôtel des Impôts, l’hôtel de Douanes, le champs solaire de Sakai qui fournit actuellement 15 mégawatts permettant la lutte contre les bandits qui empêchent la population de vivre dans la quiétude, de la construction des routes sans oublier des combats accomplis sur le plan diplomatique.

Au regard de tout ce qui précède, nous pouvons retenir que la République centrafricaine a connu deux grands bâtisseurs depuis son indépendance jusqu’au jour d’aujourd’hui. Ce sont les Présidents feu Jean Bedel Bokassa et l’actuel locataire du palais de la renaissance, Faustin Archange Touadéra qui continue encore la lutte. Et si ces deux compatriotes dirigeaient ce pays comme les autres en ont fait, le problème du pays ne serait pas ce que l’on est en train de subir. Les centrafricains doivent soutenir le régime en place qui met la population au centre de sa vision politique. Car les armes des groupes armés ne feront pas de distinction entre le régime en place, des opposants et la population civile.

@Hervé BINAH

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