Bangui, le 14 mai 24
Une multitude des leaders de différentes associations se sont réunis ce samedi 11 mai à la maison du peuple pour dénoncer, et mettre en garde certains Centrafricains vivants à l’étranger qui insultent et tiennent des propos haineux à l’endroit des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les paramilitaires et les hauts dirigeants. Cette rencontre animée par Euloge Koi Doctrouvé, en présence du député de Bria 1 Max Sylvain Balenda et du commissaire central Marius Jean Pascal Moidamsé a permis à ces plateformes de formuler des recommandations qui seront assorties d’un communiqué final.
Pendant que certains peuples honorent et saluent la bravoure de leur armée nationale, il y’a certaines diaspora qui continuent de salir l’uniforme et la valeur des Forces de Défense et de Sécurité sur les réseaux sociaux. Face à cette montée en puissance des discours de haine, des désinformations, des campagnes de dénigrement et autres anomalies relevées, les associations et groupes de syndicats se sont réunis pour soutenir ces forces qui se sacrifient tous les jours pour la protection de la population et leurs biens.
Selon le député de la nation, les FACA ont joué un rôle important dans le retour de la paix en Centrafrique.
« Dans un passé récent, il y’avait des quartiers qui étaient infranchissables par les chrétiens et musulmans. Mais depuis lors il y’a une amélioration de la sécurité dans notre pays grâce aux Forces Armées Centrafricaines (FACA), les Forces de Sécurités Intérieures (FSI) qu’on puisse se promener librement dans le pays ainsi que dans les provinces. Il n’y a plus un groupe rebelle qui peut s’opposer à notre armée. Ceux qui continuent de semer les troubles ce sont juste une minorité des petits bandits et qui fuient lorsqu’ils apprennent que les Forces de Défense sont à leur trousse », a fait savoir Max Sylvain Balenda, député de Bria 1.
Il a par la suite rappelé que la RCA dispose d’une armée républicaine et non une armée ethnique.
« L’armée nationale n’est pas seulement pour le président Touadera mais plutôt une armée républicaine des anciens militaires de Bozizé, Kolingba et autres. L’armée est apolitique donc ceux qui veulent faire la politique en insultant les Forces de Défense est une perte de temps. Si tu veux être candidat, reviens au pays avec tes moyens et forme ton équipe afin d’aller aux élections. Nous avions voté une loi ici à l’Assemblée Nationale qui interdit et poursuit ceux qui vont insulter les autorités compétentes et l’armée nationale, sur les réseaux sociaux », a-t-il rappelé.
Selon le contrôleur général de la police, le fait pour certaines diasporas d’avoir une couverture n’empêchera pas la justice de faire son travail.
« Je suis très ravi et en même temps satisfait de cette rencontre avec les sociétés civiles qui soutiennent et défendent les FDS ainsi que les paramilitaires contre ceux qui se disent sur les réseaux sociaux contre nous. C’est donc au nom de mes chefs hiérarchiques que le prend la parole, la gendarmerie, la police et l’armée est l’arme du peuple Centrafricain et nous avions l’obligation de défendre ce peuple. Alors, si le peuple a jugé mieux qu’on n’est menacé, qu’on reçoit des injures par-ci par-là, par ces gens qui se trouvent de l’autre côté et qui ont une petite couverture, cela n’empêche que la justice fasse son travail. Nous avions l’obligation de protéger la population parce qu’on n’est là pour elle et elle doit également venir vers nous pour qu’il y ait une parfaite collaboration », a exclamé Marius Jean Pascal Moidamsé Contrôleur général de la Police.
Les associations ayant pris part à cette rencontre sont autre-autres : La Synergie centrafricaine, la représentante de la diaspora, koli et ouali gara, le syndicat des conducteurs des mototaxis, les autorités locales, opposition démocratique, le représentant des étudiants, le Conseil Consultatif de la Jeunesse, le syndicat des femmes, A mama ti Touadera, Wali mon londo etc.
