RCA : LE CHEF DU CENTRE PRÉFECTORAL DES IMPÔTS ET DOMAINES ALAIN POUSSINGA VICTIME D’ACHARNEMENT

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Bangui, le 27 janvier 23

S’il est vrai que le bon sens est la chose au monde la mieux partagée, la jalousie est-elle l’affect le mieux partagé et le plus ordinaire ? Sans doute.

Mais est-ce seulement un affect ? La question se pose, car elle engendre toutes sortes de ratiocinations sur l’ordre du monde. C’est ce qui semble être le cas de  l’affaire des prestataires de service de la Nana-Mambéré dans laquelle, le Chef de service préfectoral des impôts et domaines, Alain Poussinga a été mis en cause et qui a fait les choux gras d’une certaine presse à sensation sous le titre pompeux de : « GRAND SCANDALE FINANCIER Á BOUAR: LE CHEF DU CENTRE PRÉFECTORAL DES IMPÔTS ET DOMAINES ALAIN POUSSINGA PRIS EN FLAGRANT DÉLIT DE CONCURRENCE DÉLOYALE, ABUS D’AUTORITÉ, ABUS DE CONFIANCE, FAUX ET USAGE DE FAUX ».

A la première lecture de cet article écrit dans un style pimpant, l’on se rend rapidement compte qu’il est destiné à intoxiquer l’opinion par des mensonges pour jeter à la vindicte populaire le mis en cause. L’on aperçoit clairement dans cet article, des affirmations gratuites qui sont tout simplement l’expression de la méchanceté des détracteurs de Alain Poussinga. En plus l’auteur s’est contenté de relater des contre-vérités sans rapporter des éléments irréfragables des preuves.

D’après nos investigations, il ressort que contrairement à ce qui a été écrit, le collectif des prestataires de services de la Nana-Mambéré n’a jamais payé l’impôt pour demander la régularité fiscale au Chef de service préfectoral des impôts et domaines sinon ce collectif doit d’abord payer l’impôt avant la délivrance de la régularité fiscale. Mais si monsieur Poussinga a refusé la délivrance de régularité fiscale c’est parce que ce collectif des prestataires n’a pas payé l’impôt. Son rôle est de veiller sur les recettes de l’Etat.

Cependant il y a lieu de savoir que les prestataires de service lui ont plutôt envoyé un courrier pour demander un appui du centre afin de les aider dans l’exécution des travaux en cours dans la localité.

S’agissant d’une société-écran qu’il aurait créée, c’est une fausse accusation dénudée de tout fondement. Il suffit de vérifier pour savoir que le Directeur gérant de la société en question est monsieur Gohouto Blanchard et, le propriétaire est en France. Dans le statut de la société SOGECOS, le nom de Poussinga ne figure nulle part mais c’est plutôt celui de Gohouto Blanchard qui est Directeur Gérant. Alors il faudrait une preuve juridique pour attester que Alain Poussinga est bel et bien le propriétaire de cette société.

Sur la question de la somme de 63.000.000 que ces prestataires affirment qu’on aurait versé sur le compte de ce dernier et qu’il aurait refusé par la suite de payer leur argent, la justice a demandé les preuves et ils sont incapables d’apporter les preuves jusque-là l. Il s’agit là encore des allégations mensongères pour jeter de l’anathème sur Poussinga.

Concernant l’affaire du Tchado-camerounais, ce n’est pas non plus Poussinga qui a fermé sa poissonnerie. D’après des informations de sources concordantes, ce monsieur a fui pour se rendre au Tchad parce que le Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de Bouar était à sa recherche à cause de douze (12) plaintes pendantes contre lui devant la justice pour un montant de 22.000.000 qu’il devait payer. Selon ces mêmes informations, il aurait également des contentieux avec Express-Union qui a fait la saisie de ses biens.  Le président du Tribunal de Grande Instance de Bouar peut en témoigner. Ce sont ses bailleurs qui ont récupéré le local qu’il a loué.

Quant au dépôt de boisson, cela appartient à un sujet camerounais, qui a juste quitté Bouar pour résider maintenant à Berberati parce que son affaire ne marchait pas bien. C’est son bailleur qui l’a informé que le lieu est encore inoccupé jusqu’à ce jour et c’est comme ça que lui-même a fait des démarches pour revenir occuper sa place puisque les clés sont entre les mains du bailleur. A aucun moment Poussinga a exploité ce dépôt comme le prétendent ses détracteurs.

Comme l’on sait tous, il n’est pas interdit à un fonctionnaire de faire de la politique. D’autres peuvent adhérer à la majorité et d’autres à l’opposition. Mais en quoi le fait que Alain Poussinga a choisi d’adhérer au MCU devient un problème et fait de lui une personne à abattre à tout prix? Sans doute les détracteurs de Poussinga tapis dans l’ombre veulent juste chercher des poux dans la tête de Poussinga. L’on comprend aisément que cet article est un mélange du genre dont l’objectif est de créer des ennuis à ce fonctionnaire exemplaire apprécié par l’administration et ses chefs hiérarchiques en raison de ses bonnes prestations. C’est une réalité en Centrafrique que tous ceux qui font un excellent travail sont toujours combattu par certains aigris.

Cela n’étonne personne car cet article à l’allure d’un règlement de compte est paru à un moment où les rumeurs sur un éventuel mouvement au ministère circulent. Ainsi ils veulent procéder par l’instrumentalisation pour en faire un fonds de commerce. Mais le moins qu’on puisse dire est qu’à l’heure du doute généralisé, l’industrie de mensonges ne s’est jamais aussi bien portée.

A suivre!!!

@Herman THEMONA

 

 

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