QUAND JEUNE AFRIQUE GRANDIT LE MINISTRE HASSAN BOUBA 

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La République centrafricaine est un pays souverain. Nous disons souverain et, ce n’est pas à un pays tiers de nous montrer à nos dirigeants comment gérer nos affaires ni à un média quelconque. Nous avons beaucoup de respect pour les autres médias mais, que ceux-ci, aillent aussi du respect pour nos hautes autorités. Le monde est devenu si petit qu’un Tchadien peut devenir ministre en Centrafrique et vice versa. De même qu’un Gabonais peut devenir ministre en France si et seulement si il a les compétences.   

Les Centrafricains et les Tchadiens partagent des kilomètres et des kilomètres de frontières communes. Nous sommes des cousins comme on le dit de manière vulgaire et, cela se ressent dans nos us et coutumes de Ngaoundaye à Paoua en passant par Bétoko et autres. Des Centrafricains et des Tchadiens occupent de hautes responsabilités de part et d’autres des deux frontières et cela n’émeut personne. Ce n’est un média, de quelle obédience l’on ne sait, qui va traiter l’un de nos ministres comme un rebelle, nous manque de respect. Former au Tchad, oui, engagé dans la rébellion en Centrafrique, oui, partenaire des Wagner, oui.

Mais où est donc le problème ? Est-ce que les détracteurs du ministre Hassan Bouba ne savent-ils pas que l’homme s’est repentit et est devenu un acteur de la paix dans son pays ? N’en déplaise pas aux ennemis de la paix en Centrafrique, le ministre Hassan Bouba est un artisan de la paix en Centrafrique.

Hassan Bouba est un ministre en fonction en Centrafrique, il mérite au moins du respect tout comme le Président Touadéra. Un journal à la solde de la France qui dénigre les autorités africaines n’est pas digne de porter ce nom de Jeune Afrique. Ce nom jadis qui défendait les intérêts des africains, qui les accompagnait dans leur lutte, ce nom qui était un leitmotiv pour tous africains, est devenu aujourd’hui une caisse de résonnance. Il ne fait plus la fierté des africains car, sa vision, sa politique et ses ambitions ne concourent en rien au bien des africains. Jeune Afrique nous étonne sans nous étonner.

Au moins de changer de nom et de devenir Vieille Afrique, nous comprendrons. Hélas ! Comment ne pas encourager un pays ou quelqu’un qui concoure au rétablissement de la paix ? Quelqu’un qui a abandonné ses vieilles habitudes pour se repentir et opter pour le chemin de la légalité, c’est-à-dire du retour à la paix ? A moins que Jeune Afrique est de mauvaise foi.

Jeune Afrique, nous disons non à ces genres de communication. Respecter au moins les autorités de notre pays quelque-soit leur identité. Il n’appartient pas à Jeune Afrique de nommer les ministres à la place de Touadéra ou de choisir ses collaborateurs selon les besoins du pays. Là où vous êtes, vous ne vivez pas ce que nous ressentons dans nos chairs chaque jour. De grâce, ne vous mêlez pas de ce qui ne vous concerne pas.

@Hervé BINAH

 

 

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