Pourquoi les ennemis de la nation ne dénoncent-ils pas l’utilisation des engins explosifs par les groupes armés

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Bangui, le 23 févr. 22

La République centrafricaine est de nos jours victime d’une guerre par personne interposée. Cette manipulation des informations ne vise qu’à ternir l’image des FACA et des forces alliées qui luttent pour la libération totale du pays.

La République centrafricaine n’est plus un dindon de face des décideurs qui ne se soucient que de leur intérêt et non celui de la population meurtrie par une longue période de crise militaro-politique qui ne fait que perdurer sans raison valable.

Les ennemis de la nation ont-ils une mémoire courte ou une simple distraction pour animer la galerie ? Aussi banale que puisse paraître une telle interrogation, elle est très révélatrice au regard des rapports qui se dressent sur les FACA et les forces alliées qui veulent redonner confiance aux paisibles populations.

Pour mémoire d’histoire, lorsque le président Touadéra prend le pouvoir en 2016 en un moment où les groupes armés essaimaient sur le territoire centrafricain et imposaient la loi du grand, le tableau panoramique était marqué par les pillages, les viols, les vols en mains armées, l’exploitation illicite des ressources naturelles, les enlèvements, les incendies des maisons et des villages entiers, bref, c’était la désolation totale.

Les président Touadéra conscient que son armée avait totalement disparu a opté pour une équation mathématique à plusieurs inconnues : la restructuration de son armée pour qu’elle devienne républicaine, son rajeunissement, sa dotation en armes sophistiquées…

Pendant ce temps, les ennemis de la nation accusaient le président Touadéra de laxisme dans la lutte contre ce grand terrorisme qui menaçait le pays. Personne ne se demandait comment aller en guerre lorsque l’armée n’existe que de nom ? Les Centrafricains savent durant tout le régime de Bozizé, cette armée avait perdu sa mission, elle n’était plus républicaine.

C’est dans ce contexte que pour éviter le carnage humain, le mathématicien de Boy-Rabe a opté pour le dialogue avec toutes les parties en conflit. C’est ce qui a pu stabiliser un tant soit peu la paix sur toute l’étendue du territoire national.

Dans cette logique, le président Touadéra a négocié et obtenu une rencontre à Khartoum où un document sera paraphé et signé dans la capitale centrafricaine le 6 février 2019 sur le nom de l’Accord de Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA) entre le gouvernement et les quatorze groupes armés.

La signature de cet accord visait à sauver les vies qui étaient menacées de destruction par les belligérants d’une guerre aux racines lointaines. Le malheur surviendra alors quelques jours après la sortie de la chambre climatisée où les groupes armés avaient repris la hache de guerre pour relancer la bataille surtout avec le retour au pays des deux anciens chefs d’Etat François Bozizé et Michel Djotodia.

Le président Touadéra voyant le danger venir et ne pouvant pas lâcher les siens, il a tendu la main aux grandes puissances qui ont fait leurs preuves dans la lutte contre le grand terrorisme dans le monde qui sont de nos actifs sur le terrain.

Cette présence inquiète les ennemis de la paix qui ont pour seule volonté de soumettre ce pays dans un climat d’insécurité et exploiter dans le silence des ressources naturelles du pays. C’est dans ce contexte que les donneurs de leçons à ce pays dressent des rapports accablants allant dans le sens de dénigrer les FACA et les forces alliées qui sont sur le terrain.

Certes, c’est normal car, la vie de l’homme est un don sacré qu’il faut protéger à tout prix. Malheureusement si les rapports touchaient aussi les groupes armés, cela donnerait alors une valeur ajoutée à la lutte contre l’impunité. Malheureusement avec l’utilisation des engins explosifs par les groupes armés précisément les 3R et l’UPC, c’est un silence total qui est observé dans la grande surprise des paisibles populations qui ne comprennent pas le sens de cette justice à deux poids, deux mesures menée dans ce pays par certains organismes internationaux qui roulent dans le noir.

En réalité la souveraineté d’un pays ne peut être confiée à une force étrangère. La preuve, depuis plusieurs années, la Minusca est présente dans ce pays, mais les résultats sont encore mitigés en ce qui concerne la protection des populations civiles. Ce qui signifie que le régime de Bangui doit se donner les moyens pour réussir sans complaisance la mission régalienne de protection des civils qui passe absolument par le ratissage des groupes armés.

@Bienvenu ANDALLA, 

 

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