L’agriculture socle du développement durable de la RCA au cœur des actions du Président Touadéra

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Bangui, le 23 févr. 22

Le sous-développement de la République centrafricaine n’est pas seulement accentué sur les différentes crises militaro politiques mais aussi il est important de reconnaitre qu’en dépit des différentes crises, l’agriculture qui est au centre du développement est un peu bafouée car les agriculteurs utilisent encore les moyens archaïques pour travailler la terre.

 Le Président Centrafricain dans son intervention au 6e sommet de l’UE-UA tenu à Bruxelles a martelé devant l’assemblée réunie son engagement à contribuer aux débats sur la transformation agricole et le développement durable dans le cadre des relations Union Européenne-Union Africaine.

Dans son intervention, le Président de la République Chef d’Etat a mentionné les trois piliers du développement durable qui sont l’écologie, le social et l’économie. Car la République centrafricaine est marquée dans un contexte de changement climatique et les conflits de tout genre.

Dans ce cas, il est important de fournir au peuple centrafricain une qualité raisonnable de type d’agriculture dont tout le peuple doit s’en tenir. Telle est la raison qui a poussé le Président a agencé que : «  l’amélioration de la qualité et de la valeur nutritionnelle de l’alimentation des populations ainsi que celle des revenus des agriculteurs et le renforcement des systèmes alimentaires se posent avec acuité ».

En effet, il est une nécessité de passer à la vitesse supérieure en mettant en valeur tous les efforts consentis des uns et des autres avec le monde entier pour répondre à cette problématique. Cela est ressorti dans le mot d’ordre du Président de la République « Cette problématique doit être au cœur des relations entre l’Union Européenne et l’Union Africaine, afin que des solutions pragmatiques conjointes soient trouvées. Aujourd’hui, un regard ferme sur la transition basée sur l’économie verte est capital », a indiqué le Président Touadéra.

L’appartenance de la République centrafricaine au bassin du Congo et le partage des patrimoines forestiers et touristiques est un atout pour le pays. Certes il est important de rappeler que les différentes crises qu’ont connues les Etats africains ont eu des impacts négatifs sur le sous-secteur alimentaire au point que l’accès aux denrées alimentaires a été hypothéqué sur le plan matériel et financier du fait des déplacements forcés des populations, de l’insécurité et des grandes perturbations du secteur agricole, les réserves alimentaires étant régulièrement pillées, saccagées voire détruites par les groupes armés.

Pour réussir à bon port cette mission, le Président Touadéra a énuméré cinq pistes de sortie à savoir : « L’amélioration de l’accès aux intrants agro-pastoraux et halieutiques ; la vulgarisation des méthodes de recherche et de la diffusion des techniques en mettant en œuvre des techniques plus adaptées à la pratique agricole ;  l’augmentation de la production agricole et du développement des cultures de rente ; la stratégie de renforcement de la gouvernance et de la régulation du sous-secteur à travers l’élaboration du document de la Politique Agricole Nationale ; l’adoption d’une loi foncière agropastorale garantissant le droit à la terre des petits exploitants et tout autre usager », a-t-il martelé.

La problématique du développement de l’agriculture reste encore d’actualité en Centrafrique. Bien que le pays soit enclavé mais il a assez d’avantage vue la biodiversité que la nature lui a offerte. Mais avec la détermination politique inscrite dans sa vision politique, le Président avec l’aide des partenaires au développement aura à faire le nécessaire pour le relèvement agricole condition sine qua none pour le relèvement  économique de la RCA.

@JACKO

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