Echec de la tentative d’assassinat du Président Touadéra par une « opération homo » des soldats français

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Bangui, le 22 févr. 22

L’animosité des autorités françaises à l’endroit des dirigeants centrafricains est en train de prendre une tournure périlleuse suite à l’échec du plan macabre visant la personne du Chef de l’Etat Touadera. Ce nouveau rebondissement dans ce contexte des tensions risquerait fort bien d’envenimer les relations entre la France et la Centrafrique ; lesquelles relations qui s’étaient déjà gravement détériorées et qui vont aboutir dans les prochains jours à une marche patriotique demandant le départ des troupes françaises de la Centrafrique et la fermeture de la base de M’Poko.

Selon une source dans l’anonymat, tout est partie par une machination audacieuse orchestrée depuis la Cote d’Ivoire où les têtes pensantes de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) estiment que le président Touadéra a trahi la politique française tant dans son pays que dans tout le continent noir. C’est ainsi que pour réussir ce coup d’assassinat, 4 légionnaires français sont venus de la Côte d’Ivoire, 2 du Tchad, pays qui fait et défait les présidents en Centrafrique et les autres sont sur place à Bangui tant dans la Base Logistique de M’Poko que au sein de la Minusca ce mouroir centrafricain. C’est pour dire que c’est un coup bien assaisonné avant le voyage du président Faustin Archange Touadéra. Il fallait seulement attendre que les carottes soient cuites pour que le repas soit consommé et que toutes les pendules soient réglées au point zéro de l’histoire de ce pays. Un véritable éternel recommencement.

L’heure est devenue très grave en Centrafrique depuis la décision du Président Touadéra de renouer avec la Russie. La France qui considère la République centrafricaine comme sa chasse gardée malgré son droit à l’auto-détermination n’en démorde pas et ne rate aucune occasion pour le faire savoir.

C’est ce à quoi les Centrafricains viennent d’assister le lundi, 21 février 2022 avec la tentative de l’opération « Homo » autrement dit homicide propre au Service Action (S.A) de la DGSE, visant à attenter à la vie du Chef de l’Etat Touadéra après son retour du sommet de l’Union-Européenne-Union Africaine.

D’après les informations qui nous sont parvenues de sources concordantes, tout a été planifié pour mettre fin à la vie du Président Touadéra devenu encombrant aux yeux de Paris. Selon ces informations, c’est depuis deux mois que les agents de la DGSE ont été commis pour cette opération connue sous l’appellation de « Higt Target Value » autrement dit « Cible de haut niveau » l’ont minutieusement préparée preuve de la montée en puissance de nos forces de sécurité intérieure.

Et comme il fallait s’y  attendre, la date fatidique retenue par ces assassins professionnels (4 légionnaires) pour passer à l’assaut a été celle qui coïncide avec le retour du Président Touadéra de la Belgique. C’est ainsi que ces agents ont voulu dans un premier temps camouflé l’opération en feignant d’escorter le Chef d’Etat-major de la Minusca en partance sur Paris. Une fois positionnés dans le parking à l’entrée du salon d’honneur, ceux-ci dans un véhicule blindé et banalisé attendaient patiemment leur cible à moins de 30 m du passage de son cortège. Malheureusement, ils ont oublié que le Dieu d’Abraham a choisi comme père fondateur de cette nation, son serviteur Barthélémy Boganda, prêtre de son état.

Selon des sources policières, leur objectif était de finir avec le Chef de l’Etat. Sinon comment comprendre qu’après le départ de leur chef à bord de la compagnie Air France aux environs de 15 h 30 mn, ces légionnaires sont restés jusqu’à 17h sur place sans raison valable et à quelques minutes de l’atterrissage de l’avion au bord duquel se trouvait le Président de la République avec un arsenal bien armé pour les opérations de grande envergure?

Et en matière d’escorte des militaires hauts gradés de la Minusca ou les personnalités civiles comme par exemple le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, ce sont souvent les contingents rwandais, burundais ou sénégalais qui assurent la sécurité. C’est ainsi que les véhicules qui escortent ces personnalités sont des blindés de la Minusca estampillés « UN » et non des véhicules de location banalisés comme ce fut le cas avec les suspects appréhendés lors de cette tentative d’assassinat montée par la France avec la complicité de certains pays africains pourtant membre de l’Union-africaine.

Et le comble est que lors de l’opération visant à déjouer ce complot, dans les effets saisis par les éléments de la gendarmerie et de la police, il y a les plans de la ville de Bangui, des armes automatiques, bref un arsenal de guerre pour une opération de grande envergure. Pourquoi vouloir accompagner son patron avec un tel armement ?

Pendant que l’on procédait à l’arrestation de ces légionnaires six autres snipers qui étaient en embuscade au niveau de la tour de contrôle ont pris la poudre d’escampette pour échapper aux griffes des forces de défense intérieure qui étaient alertées de cette opération macabre.

Les communiqués laconiques de l’ambassade de France en Centrafrique et de la Minusca ne convainquent personne et prouvent à suffisance qu’il s’agit d’un complot ourdi à un haut niveau surtout qu’ils se sont contentés à ne condamner que les réactions tout de même légitimes du peuple centrafricain fatigué des manigances de l’ancienne puissance colonisatrice.

Aujourd’hui à l’allure où vont les choses, le peuple centrafricain a le droit de se soulever pour demander la révision des accords qui lient la France avec leur pays, notamment l’accord de défense. Il y a en outre urgence de demander à la France de revoir sa politique avec la République centrafricaine dans le cas contraire, demander le départ de la France de la République centrafricaine et surtout la fermeture de la base logistique M’Poko.

Au demeurant les Centrafricains ont intérêt à se lever comme un seul homme pour soutenir leur Président dont la vie est menacée gravement. L’on sait tous que le mode opératoire de la France a été toujours celui d’effacer un dirigeant visionnaire qui veut sortir son pays de l’ornière au détriment des marionnettes. C’est le cas de le dire du Président fondateur Barthelemy Boganda. Centrafricains, soyons vigilants !

A suivre!!!

@Herman THEMONA

 

 

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