Bangui, le 05 février 24
La République centrafricaine est un Etat souverain. De ce fait, ses dirigeants peuvent librement choisir ceux avec qui, ils veulent coopérer. Une influence quelconque serait de l’ingérence. Il y a de la place pour tout le monde dans notre vaste pays comme aime le dire le Président Faustin Archange Touadéra. La seule condition est que les uns et les autres respectent nos lois et règlements. Alors, pourquoi certaines voix malintentionnées, s’élèvent pour contredire les choix du Champion du MCU ?
Notre pays a perdu presque la moitié des années de son indépendance, à ne rien faire et à voir ses acquis sécuritaire et économiques détruits par une horde de méchants que l’on appelle des rebelles. Ces bandits de grand-chemin ont rendu le pays ingouvernable et méconnaissable parce qu’ils ont tout détruit. Les établissements publics parmi lesquels, des écoles et des hôpitaux. Notre armée sous embargo, n’a pas pu faire grand-chose. La communauté internationale a décidé de l’envoi d’une mission internationale avec les casques bleus mais, le résultat sur le terrain reste mitigé. C’est ainsi que la Président de la République, le Pr Faustin Archange Touadéra a pris sur lui, en tant que Chef d’Etat, Chef suprême des armées de faire venir nos amis Russes de Wagner.
C’est toute honte bue que certains activistes des droits de l’homme, des responsables de la société civile voire des opposants politiques, critiquent en mal la présence de ces éléments Wagner en Centrafrique. Comme la plupart ont leurs enfants et femmes à l’extérieur et aucun parent dans l’arrière-pays, nous comprenons leur motivation surtout parce qu’ils sont de mèche avec certains groupes armés. Tout Centrafricain de bonne foi aujourd’hui sait que réellement 99% du territoire centrafricain est libéré de l’emprise des groupes rebelles. D’ailleurs, nous ne pouvons les compter aujourd’hui que sur les doigts d’une seule main grâce aux éléments Wagner qui ont pris sur eux, d’appuyer nos FACA (Forces Armées Centrafricaines) dans leur mission régalienne de pacifier le pays.
C’est le Centrafricain lambda qui peut apprécier à sa juste valeur, la présence de ces hommes aux côtés de nos militaires. Cet électeur du Président Touadéra perdu au fond du pays et qui ne fait pas de la politique politicienne, jouit des retombées de cette présence amie. Ceux qui s’opposent à celle-ci en alléguant des crimes de tout genre et l’exploitation de nos mines nous font rire. Comment se sont-ils rendus sur le terrain pour recueillir les informations si ce n’est pas grâce au travail accompli en amont par les Wagner ? Avaient-ils fait le même travail quand la coalition Séléka contrôlait encore le pays à 99% ? Les succès du Président Touadéra sur le plan sécuritaire font des jaloux. C’est sur ce point que les marchands d’illusion de la République veulent le coincer quand arriveront les échéances électorales mais, hélas !
Le Champion du MCU s’en sort très bien. C’est ainsi que la présence des Américains de Bancroft est une occasion en or pour les uns et les autres pour attiser le feu. D’aucuns parlent déjà de crise du fait que le Président est pris en étau entre la Russie et les Etats-Unis. Que des illusions ! Quoique les gens disent, c’est pour la sécurisation du pays que le Président Touadéra tisse des relations tout azimut. Un adage dit que lorsque ta maison est en feu, tu ne vois pas la couleur de l’eau avec laquelle tu vas l’éteindre. Qu’ils soient Russes, Américains, Britanniques, Allemands, Chinois etc., ils sont les bienvenus s’ils veulent vraiment nous aider.
Personne encore moins, ceux qui prétendent être des opposants politiques, ne vont pas jusqu’à nous dicter la liste de nos amis. Nous sommes un peuple souverain et nous avons enfin un Président qui sait nous écouter et orienter sa politique selon nos désirs et nos besoins. C’est qui est sûr, c’est la multitude de nos amis va nous permettre de bouter hors du pays ou à mettre hors d’état de nuire, ces coupeurs de route qui se prennent pour des groupes armés. De grâce, laisser le Président Touadéra dérouler tranquillement sa politique sécuritaire. Dès que vous serez à la magistrature suprême, vous mettrez en action celle qui est la vôtre. Dans presque tous les cas, c’est au peuple de juger le moment venu et non des individus en mal du pouvoir.
@François Gbokoché
