Bangui, le 05 février 24
Que les pays d’accueil des opposants politiques Centrafricains, ne se fassent pas d’illusion. Ces derniers ne sont plus écoutés par la population depuis les derniers évènements qui ont porté le Président Touadéra à la magistrature suprême. Ayant vécu les affres des conflits armés dans leur chair, les électeurs Centrafricains préfèrent faire confiance aux candidats résidant au pays. C’est-à-dire ceux qui connaissent leur souffrance ou qui ont souffert avec eux mais pas à des aventuriers qui sont toujours à l’extérieur.
Les politiciens Centrafricains qui se réclament de l’opposition démocratique, ont eu cette mauvaise idée de se regrouper en France ces derniers temps pour entreprendre des actions subversives contre le régime de Bangui. Mauvaise décision parce que certains s’y sont réfugiés depuis longtemps après des bavures qui ont plus ou moins perturbé la quiétude des Centrafricains et le développement de leur pays. A cet effet, ceux qui les ont rejoints peuvent être considérés comme leur complice. Et, à ce titre, ils peuvent tomber sous le coup de la loi. C’est d’un. De deux, les Centrafricains répugnent de choisir leurs représentants parmi ceux qui mangent tranquillement leur semoule en Europe alors que les Centrafricains souffrent et tombent sous les balles des rebelles à leur solde.
C’est dire qu’une opposition démocratique avec une branche armée au pays menée depuis l’extérieur, ne prospèrera point en Centrafrique. Cela, les opposants politiques qui sont actuellement en France le savent pertinemment. Comme ils sont aux petits soins dans ce pays, ils préfèrent y rester sachant qu’ils n’ont pas une représentation digne de ce nom au pays. Pour preuve, beaucoup n’ont même pas d’assise et sont des opposants ambulants qui n’ont pas de députés à la Représentation nationale. Comment prendre de tels politiciens au sérieux ? Pire, ils font de cette opposition de façade, un fonds de commerce. Celui-ci fonctionne depuis l’extérieur dans le seul but de déstabiliser la République centrafricaine. D’empêcher son développement pour mettre en difficulté le Président Touadéra alors que c’est la population qui en pâti.
Voilà pourquoi depuis les révélations selon lesquelles, certains politiciens de l’opposition sont de connivence avec les groupes armés, la population centrafricaine ne leur fait plus confiance. La lecture des Centrafricains est plutôt critique en ce qui concerne la question d’une opposition qui passe tout son temps à l’extérieur est qui est déconnecte des réalités du pays. Avec la 7ème République, le Président Touadéra entend prendre son envol pour de bon. Le souci du Champion du MCU, est de rattraper le retard que notre pays a accusé pendant des décennies alors que celui-ci était bien parti avec le centre de recherches agro-pastorales de Boukoko où même les Ivoiriens étaient venus se former et emporter les échantillons de caféiers, de cacaoyers voire des bœufs appelés « baoulé ».
Pour la petite histoire, la République centrafricaine en ce temps, envoyait des « coopérants » en Guinée Equatoriale pour enseigner. Notre pays avait même fait don de groupes électrogènes à ce pays frère. Pourquoi aujourd’hui sommes-nous très en retard ? C’est tout simplement parce que l’opposition qui se créée chaque fois autour d’un président nouvellement élu, n’est pas constructive. Elle se met en place par rapport à la tête du client et du coup, c’est une affaire d’homme à homme. Un règlement de compte en fait qui fait oublier aux uns et aux autres, l’intérêt suprême de la nation. Une haine de l’autre qui tourne rapidement à l’agoraphobie. Bref ! Une lutte fratricide justifiée par des intérêts égoïstes qui n’ont rien à voir avec le développement du pays.
Aujourd’hui, dans certains pays d’Afrique comme en Centrafrique, les dirigeants de la dernière génération comme Touadéra, compte multiplier leur coopération pour rechercher le bien-être de leur population. Malheureusement, les fossoyeurs de la République sont toujours en reste pour retarder le décollage économique de notre pays pour des intérêts qui ne sont que profitables à eux et leurs familles. Comme le temps où les puissances étrangères nous imposaient nos dirigeants est révolu, ces valets de l’occident sont en train de prêcher dans le désert là où ils se trouvent. Ce qui ne prospérera jamais !
@Louis Béchégo
