Où en sommes-nous avec des enquêtes judiciaires contre le groupe du géant castel de la Mocaf qui soutient le groupe armé de l’UPC à Ngakobo ?

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Des attaques, des représailles, des assassinats, des vols, des viols tels sont accusations reprochés au géant castel de la brasserie Mocaf en Centrafrique qui est le soutient principal du groupe armé UPC en Centrafrique. Plusieurs rapports et plaintes ont été déposé contre la société Mocaf en Centrafrique. En plus de la mauvaise qualité de boissons produites, la MOCAF soutenait et continue de soutenir les groupes armùés en Centrafrique pour maintenir la RCA dans le chao et l’insécurité totale.

« Depuis 2020, des rapports ont accablé le groupe castel en Centrafrique. Les victimes sont impatientes pour que la justice soient faites, et qu’elles aient la réparation. Nous demandons au gouvernement pour que justice soient faites, car nous sommes déjà à 2023 et jusqu’à lors, rien n’est dit », souligne un cadre au ministère de la justice.

C’est ainsi que la population de Ngakobo vivait dans une peur atroce depuis 2016 et jusqu’à ce jour, la justice n’est toujours pas faites et les victimes sont abandonnées à leur triste sort. L’une des plus puissantes milices de la Seleka, l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), contrôlait cette province de Ouaka, là où castel qui a aussi le monopole de sucre en Centrafrique. Ses hommes armés prennent leurs quartiers à Ngakobo. Les séléka se sont installés dans les locaux gérés par le groupe castel. Le chef de l’UPC, Ali Darassa responsable des crimes de masses est resté sans inquiétude jusqu’à ce jour.

Des milices armées prennent le pouvoir dans la région où est implantée l’usine du groupe castel Sucaf, et certains s’installent même dans les locaux de l’entreprise.

C’est ainsi que dans un rapport l’ONG The Sentry a qualifié Ali Darassa de ne pas être qu’un simple « interlocuteur », mais l’homme de bras droit de MOCAF. C’est ainsi que l’ONG The Sentry affirme se baser sur de multiples témoignages et sur des rapports de sécurité internes à l’entreprise, soutient qu’un accord financier tacite est passé entre la Mocaf et les rebelles de l’UPC, afin que ceux-ci assurent la sécurité du site. Ali Darassa et son adjoint ont ainsi pu percevoir en cinq ans 258 000 euros en espèces, selon The Sentry. « Nous, population de ngakobo réclamons la justice pour tous les dommages que nous avons subis. La société mocaf nous a causé assez de mal », souligne un chef de groupe de ngakobo.

Un rapport de sécurité interne à la société du groupe Castel, où Mocaf est aussi à l’interne, laisse en effet apparaître que l’UPC a réclamé de l’argent pour sécuriser le site de la Mocaf. Dans ce document daté du 21 janvier 2019, : « Réception dans mon bureau du commandant adjoint des Seleka qui réclame des droits d’alimentation à la société du groupe castel. C’est plus ou moins des menaces voilées. Ils demandent à ce que la direction leur donne une prime hebdomadaire pour la sécurisation. » Affirme un haut gradé de la Mocaf en Centrafrique

Des personnels, cadres de la société mocaf du groupe castel en Centrafrique du groupe reconnaissent qu’ils ont des complicités des liens avec les groupes armés de l’UPC « Il y avait des checkpoints de l’UPC qui délimitaient l’entrée de la ville. À celui par lequel nous étions passés, j’avais vu deux enfants, qui n’avaient pas plus de 12 ans, avec leur kalachnikov au bras, et un responsable de mocaf de nationalité française est descendu de notre véhicule avec une grosse enveloppe en main pour les remettre. Il ne nous a pas donné une seule explication », précise l’un des anciens chefs de base de mocaf aussi basée à l’enceinte de sucaf à Ngakobo.

Un chef de village vers ngakobo de préciser que : « La milice de l’UPC installée à Ngakobo, ne laissait aucun véhicule passé sans leur verser de l’argent. Mais tous les véhicule du groupe castel dont Mocaf, et sucaf passent sans être inquiétés, sans être dérangés. Et du coup toute la population de Ngakobo sait que c’est l’UPC qui protège la société castel qui leur verse des énormes sommes d’argent pour protéger leur site. Une complicité qui ne dit pas son nom ».

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