NGUENDET ET AUTRES ENCORE A LA SOLDE DES MERCENAIRES POUR DESTABILISER LA RCA

0

Bangui, le 06 juin 23

Loin de nous prédire ou de médire les voies de l’Eternel qui sont lointaines et prochaines et surtout impénétrables à souhait. Il y a de ces fils du pays qui ont été visité d’une manière ou d’une autre, qui ont accepté de servir leur pays dans un laps de temps bien déterminé et puis, qui se sont  retirés et qui vivent avec tous les honneurs sans avoir à rougir jusqu’à mourir dignement.

La vie à son train. Pour certain, ce train est naturel et, nul n’est besoin d’un quel conque secours pour le faire avancer. C’est la vision de ceux qui croient en Dieu et qui pensent que c’est Dieu qui donne le pouvoir. Pour nous les animistes et certaines tendances plus proches de nous, nous parlons de « Charma » ou chance. Ce qui inclue beaucoup de rites et de pratiques. Avec les Alexandre Ferdinand Nguendet, nos points de vue ne sont pas très loin.

Pour mieux connaître l’homme, il faut le prendre à partir du Bronx de Miskine depuis le croisement Ben-Zvi jusqu’au pont de Miskine qui va vers Bamboula. Jeune activiste, celui-ci a pu se faire une place dans le RDC (Rassemblement démocratique centrafricain) du défunt Kolingba. Comme son nom l’indique, le Rassemblement démocratique centrafricain est un mouvement politique mis en place par le Président André Kolingba qui voulait fédérer toutes les forces vives de la nation après que la pays ait traversé des pires moments de turbulences nés des mésententes entre la Présidents David Dacko et Ange Patassé. Ne pouvant gérer le pays du fait de la présence des mouvements de guérilla entretenus dans le grand Nord par Patassé, Dacko a été obligé de céder le pouvoir au jeune officiel de l’armée centrafricaine qui n’est autre que le Général André Kolingba. C’est là où va commencer l’histoire des Nguendet, Zinghas et bien d’autres qui sont encore là où non.

Engagés dès les premières heures de cette lutte, Nguendet et ses compagnons vont vite se faire remarquer par les instances de leur mouvement et récompensés comme il se doit. Le RDC lui a pratiquement tout donné en politique jusqu’à faire un élu de la nation dans un secteur où, seul, le Président de la République a un droit de véto.

C’est dire que c’est un jeune qui a été depuis longtemps dans les arcanes du pouvoir et s’est comment il fonctionne avec leurs Présidents, malades ou sans eux. Doucement mais sûrement, Nguendet va rentrer dans la cour des Grands mais aussi, tomber bas avec son désamour avec la population de son arrondissement parce que l’homme commençait à afficher la folie de grandeur. Pour la petite histoire, il va jusqu’à demander à ses proches voisins, ses électeurs, membres de sa sécurité d’hier, de construire des toilettes entôlées de peur que depuis son étage en sur plan d’un dancing huppé du secteur, il ne puisse pas voir la nudité des uns et des autres.

Ce désamour l’a un peu séparé de son électoral de Miskine. Nguendet va prendre son bâton de pèlerin pour sa Ouaka natale précisément la ville de Bambari. De là, les opportunités de ce brillant politicard semblent s’étioler. Mais, c’est compter avec la détermination d’un certain Ferdinand Alexandre Nguendet car, plus malin que Nguendet, tu meurs. Tapis dans l’ombre, celui-ci a su attendre pour voir clair dans le jeu de la Séléka avant de s’engager au moment voulu.

Dès que cette nébuleuse était à l’entrée de la porte de la ville, celui-ci et une petite délégation ont entamé des négociations tous azimuts pour les dispositions pratiques d’adhésion à mettre en place, la sécurisation de la capitale, l’organisation de la grande marche de soutien et la mise en place des structures devant constituer et conduire la Transition dans le CNT qui était revenu à Nguendet et Léa Kouyassoum-Doumta parce que ne fait pas d’omelette sans casser les œufs.

En effet, la proximité de Nguendet avec nos frères musulmans fait de lui un homme de confiance auprès de ces derniers. Ayant mené avec succès, la mission de la Séléka dans un contexte sécuritaire purement différente, Nguendet « le meneur » pense avoir les clés de telle situation en main. Or, certaines mauvaises volontés pensent toujours que c’est lui qui peut allier les tendances Séléka et Balaka voire ces prétendus officiers dissidents qui veulent se reconstituer en un mouvement de protestation.

Voilà la nouvelle aventure à la quelle veut encore se confronter l’ancien Président du CNT. A un moment donné, il faut s’avoir se donner pour servir autrement son pays au lieu de rester dans les maquis de la déstabilisation et faire souffrir le peuple centrafricain. Nguendet et ses complices ne vont toujours pas avoir raison. L’histoire les rattrapera un jour !

@Mark     

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.