FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, CHAMPION DU MCU, CHAMPION DE LA VACCINATION ET BIENTÔT CHAMPION EN FOOT-BALL

0

Bangui, le 06 juin 23

Oui, c’est une liesse indescriptible qui est en train, doucement mais sûrement de s’emparer des Centrafricains avant leur match éliminatoire à la prochaine CAN de football en Côte d’Ivoire. Pour y parvenir, athlètes, dirigeants, supporteurs, fanatiques mêmes les non amoureux du ballon rond s’organisent à ce que cette fête soit belle. Belle non seulement en couleur mais dans tous ses compartiments après que le Burkina-Faso nous avait volé notre dernière qualification à lors d’un match resté polémique jusqu’aujourd’hui. En disposant de cette grande nation du Basketball et du football africain qui est l’Angola depuis le Yaoundé voisin, nous serons à l’abri de toutes les surprises. Si nous perdons cette occasion, il faut impérativement battre le Ghana chez lui à domicile et c’est ce qui est à éviter.

C’est de bonne guerre que les Centrafricains veulent mettre un nom sur le Président de la République qui « aura » cette chance sous son mandat, de conduire leur équipe nationale à la Coupe d’Afrique des Nations de football. Cette compétition continentale depuis sa création, n’a jamais vu la participation de notre pays, la République centrafricaine. Il faut le dire que notre nation est aussi une nation de football car, nos athlètes ont évolué très tôt au Zaïre, au Congo-Brazzaville, au Cameroun voire au Tchad. Leur dénomination des « Fauves de Bas-Oubangui », n’est pas anodine.

Leur amour du ballon rond, la détermination qui les engage d’aller de l’avant ont toujours fait d’eux de vrais lions même si de temps en temps ils ont été domptés. Mais, ce qu’il faut retenir de leur histoire, est la manière se servir le pays. Ils savaient mettre de côté leurs difficultés professionnelles et matérielles. Le pays avant et le reste après ! C’est-à-dire pour eux que c’est l’honneur qui passe avant tout. L’homme doit vivre mais, il ne doit pas vivre dans la honte, dans l’humilité, dans le mépris de l’autre. Un homme digne doit vivre en tout honneur en gardant les valeurs qui sont les tiennent et en marchant tête haute. C’est cette nouvelle dimension que le Pr Faustin Archange Touadéra est en train de nous inculquer.

Si les uns et les autres ne le savent, l’historique qualification d’un pays comme le nôtre, ne doit pas être confiée à un petit groupe d’amis ou des personnalités qui se réunissent pour des intérêts factuels mais, qui en réalité, n’ont aucune vision lointaine de la chose. Loin de nous toute idée à ce que notre gouvernement mette devant les arbitres 50 lingots ou 1000 carats de diamants pour que notre équipe nationale de football se qualifie. Non ! Le travail a été amorcé en amont et c’est travail qu’il faut continuer en toute honnêteté. Ce travail doit se faire avec beaucoup de la rigueur.

De la rigueur pour les dirigeants, de la rigueur comme l’avions dit tantôt et de la rigueur pour les gestionnaires des fonds publics pour l’organisation de cette rencontre immémoriale qui rentrera dans les annales de notre parcours footballistique. Dans ce pays nous avons connu des ministres qui ont misé sur l’échec de leur propre équipe parce qu’ils avaient dépensé au préalable les primes de match ou les frais de loyer et ne savent comment faire quand ces équipes ont créé la surprise. Certains se sont associés à la Direction technique pour aligner de mauvais joueurs et parvenir aux mêmes buts. Se faire éliminer pour gagner de l’argent. C’est pour cela qu’il faut en de telle circonstance, compartimenter les choses. Les politiques à leur place, les techniciens toujours avec les athlètes et non dans les banques pour chercher de l’argent et toujours avec eux, les préparateurs physiques associés avec les sélectionneurs.

Si le peuple se saigne à ce niveau pour soutenir son équipe à travers la création des tee-shirts, la mobilisation pour se rendre au Cameroun au Douala précisément, combien l’Etat ne peut-t-elle pas se surpasser ? Un Etat ne faillit jamais. Il peut concéder de bail, des contrats avec des entreprises Camerounaises en Centrafrique ou des entreprises Centrafricaines œuvrant au Cameroun pour que des facilités se tissent autour de la restauration, de l’hébergement. Quant au déplacement aller-retour sur Douala, la Compagnie Avenir de Centrafrique et le gouvernement centrafricain peuvent contribuer et efficacement à la victoire des « Fauves de Bas-Oubangui ». M. le Président, notre pays doit rentrer dans l’histoire et, l’Histoire par la grande porte. Le sport aujourd’hui, ce n’est pas seulement de donner de gros moyens mais de faire suivre effectivement le peu mais avec beaucoup de rigueur.                  

 

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.