NGONO REMY ET NTSANA SABINE HORTENSE, CONDAMNES A DEUX ANS D’EMPRISONNEMENT FERME POUR OFFENSE AU CHEF DE L’ETAT CENTRAFRICAIN

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Bangui, le 20 juillet 2022

La justice centrafricaine à l’instar des autres justices du monde vient de marquer un pas sur l’affaire Ministère public contre Ngono Rémy et Ntsana Sabine Hortense qui dans un passé récent ont offensé le Président de la République Faustin Archange Touadéra dans l’exercice du pouvoir qui lui a été confié par un peuple souverain.

Selon les extraits du répertoire N°068 tenus au greffe correctionnel du Tribunal de Grande Instance de Bangui en  le 18 juillet suivant la délibération faite le 14 juillet 2022, il est littéralement extrait ce qui suit :

Du jugement correctionnel dans l’affaire Ministère public et le Gouvernement Centrafricain contre Ngono Rémy et Ntsana Sabine Hortense, poursuivi pour offense au Chef de l’Etat sans mandat de dépôt délibéré du 14 juillet 2022.

Le tribunal, statuant publiquement et par défaut à l’égard de la partie civile et des prévenus en matière correctionnelle et en premier ressort déclare les prévenus Rémy Ngono et Ntsana Sabine Hortense coupables d’offense au Président de la République.

En répression, les condamne à la peine de deux ans d’emprisonnement ferme et deux cent mille francs d’amende chacun.

Décerne un mandat d’arrêt international à leur encontre. Réserve les intérêts civils et les condamne aux dépens.

Selon certaines sources proches du dossier, il en ressort que « Dorénavant, tous ceux qui vont se permettre d’injurier nos autorités légitimes, vont être traqués par la justice dans leur dernier retranchement là où ils se trouvent. Remy Ngono et Ntsana Sabine Hortense en savent quelques choses et doivent servir de leçon à tous ceux qui utilisent les médias pour dénigrer les hautes personnalités d’un pays souverain. L’épée de Damoclès de la justice est fixée, notamment : Maïté et les 12 Apôtres et consorts ….

Le combat politique se joue sur le terrain et non sur les réseaux sociaux. Venez à Bangui constatez l’émergence de la RCA.

Les mandats d’arrêts sont décernés pour les traquer là où ils se trouvent dans leur dernier retranchement », a indiqué cette source.

A en croire les acteurs judiciaires, il n’est plus question de faire demi-mesure, l’heure de la justice a sonné. La justice centrafricaine compte mettre tout en œuvre pour corriger les indisciplinés afin de restaurer l’ordre judiciaire car, le rouleau compresseur de la justice centrafricaine est sans pitié dans la mesure nul homme n’est au-dessus de la loi. D’ailleurs, le président de la République a tracé une ligne rouge sans laquelle, ce pays ne trouvera jamais ses marques de son temps glorieux.

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