La ville de Boali située à 95 km de Bangui a abrité du 14 au 15 février 2022 le 3e Congrès ordinaire du Parti Politique Mouvement National des Indépendants (MOUNI) dans le cadre de la restructuration de ses organes, le bilan de ses activités et surtout le renouvèlement de son bureau politique en présence des hautes autorités politiques, administratives, des militantes, des militants et sympathisants de ce jeune parti qui a aussi célébré son 7e anniversaire et surtout avec l’assistance de plus d’une quinzaine de partis politiques de toute catégorie.
Prenant la parole pour le souhait de bienvenue, le premier citoyen de la ville de Boali a exprimé sa grande satisfaction pour le choix de sa municipalité pour l’organisation patriotique du Congrès placé sous le signe de la renaissance d’une nouvelle génération des politiques qui veulent être au service du développement. Cette présence massive des membres dudit parti et surtout des autorités politiques prouve à suffisance que le parti MOUNI est sur la bonne voie et voudrait changer la donne en remplacement des vieilles recettes qui n’ont constitué que le lot des malheurs des paisibles populations qui n’aspirent qu’à la paix et au vivre ensemble. Il a profité de cette occasion pour exhorter les congressistes de faire des recommandations pertinentes allant dans le sens des solutions pour la sortie totale de la crise et pour l’émergence de la nation.
Le MCU première force politique à l’Assemblée Nationale représenté par Patrick NAMBEARE, responsable de communication venu au nom du frère uni Simplice Mathieu Sarandji, a exprimé sa gratitude envers le parti frère et allié MOUNI pour l’avoir invité à son troisième congrès ordinaire dans le beau cadre de l’hôtel des chutes de Boali.
Dans ce contexte de franche collaboration, il a présenté ses vives félicitations pour la tenue dudit congrès qui va permettre de faire une évaluation du chemin parcouru et surtout faire des recadrages pour l’avenir : « Vous tenez ce congrès à un moment où notre pays fait face à plusieurs défis. Comme vous le savez tous, parmi les missions d’un parti politique, il y a la gestion de la cité, et la force des propositions », a-t-il signifié.
Dans son message, il a indiqué qu’à l’issue de ce congrès, le parti MOUNI qui fait partie des plus jeunes partis de notre pays mais ambitieux, bien structuré, bien organisé fera émerger des propositions et des pistes de solutions dans l’intérêt supérieur de notre pays : « MOUNI est un parti frère et allié du MCU, nous lui exprimons nos vœux de réussite et du plein succès à cette assise », a-t-il signalé.
Pour lui, en fait MOUNI tient ce congrès à un moment où notre pays fait face à plusieurs défis. C’est ainsi qu’il a esquissé les missions et rôle d’un parti politique qui sont celle de la gestion de la cité par la force des propositions.
La présence de l’URCA d’Anicet Georges Dologuélé a été l’expression de la maturité démocratique et surtout de la vision politique du président Thierry Kamach. Cette première force politique de l’opposition par la voix de son 1er vice-président, André Nalké Dorogo a remercié le Président du bureau politique de MOUNI ainsi que le comité d’organisation pour l’honneur fait à leur parti en invitant ce parti d’opposition à cette présente assise. C’est en cela que la démocratie gagne son terrain.
Il a profité de cette opportunité pour former ses vœux de santé, de bonheur et de paix aussi bien à l’ensemble des congressistes mais également à notre pays, meurtri par des décennies d’affrontements.
Dans son message de circonstance Sylvain PATASSE du parti CANE a transmis les compliments patriotiques de ses militantes et militants pour la belle organisation de ce congrès.
Pour lui, MOUNI et CANE ont en commun leur appartenance à la majorité politique constituée autour du Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Professeur Faustin Archange Touadéra, où ils apportent tout leur soutien en tant majorité parlementaire à l’Assemblée Nationale à travers leurs différents groupes parlementaires.
Cette alliance politique s’est imposée par la nécessité de soutenir l’œuvre de consolidation de la paix, de la sécurité et de la réconciliation nationale entreprise par le Président de la République « Nous devons à cet effet, mettre en commun et en synergie nos forces en vue de créer une dynamique majoritaire dans le cadre de la mise en œuvre du programme politique du gouvernement »
Poursuivant son message, il a ajouté qu’au-delà des idéaux de réconciliation et de cohésion que les deux formations politiques partagent, elles incarnent le leadership d’une nouvelle génération d’hommes politiques qui proposent une offre politique en phase avec les populations centrafricaines constituées en majorité des jeunes lassées par les erreurs du passé et qui souhaitent un renouvellement de la classe politique : « Nous avons donc l’obligation de changer de paradigme en laissant de côté l’égoïsme et l’intérêt personnel pour celui de la plus grande majorité, afin d’espérer transformer la société centrafricaine »
Pour clore ses propos, il a promis que son parti travaillera avec toutes celles et ceux qui partagent la même détermination de tourner la page sombre de notre histoire, avec l’ambition de bâtir une nation forte sur le fondement de la paix.
Le MLPC quant à lui, a reconnu que les assises dudit congrès constituent une nouvelle histoire de la République centrafricaine. C’est un grand jour pour cette formation de MOUNI qui vient d’inscrire une nouvelle page dans l’histoire de ce pays et vient de prouver sa maturité politique en organisant un Congrès à Boali là où hier, les groupes armés avaient fait leur bastion. La présence du MLPC aux assises dudit congrès est une marque de solidarité entre les partis politiques.
Pour Mathurin Dimbélé du MCD a quant à lui, félicité et encouragé le bureau politique pour avoir choisi la ville de Boali, récemment érigée en Chef-lieu de la préfecture de l’Ombella M’poko et qui surtout a été meurtrie lors des dernières attaques perpétrées par les éléments de la CPC.
Pour cette formation politique, ce congrès organisé à Boali, participe à la consolation à sa manière des Centrafricains de cette localité qui se sentiront désormais heureux d’appartenir à la nation centrafricaine. En un mot, c’est donc une marque de solidarité.
C’est dans ce sens de soutien patriotique qu’il a félicité et encouragé les efforts inlassables déployés au quotidien par MOUNI pour hisser ce jeune parti politique au niveau des partis politiques traditionnels en RCA.
Pour illustrer ses propos, il a affirmé qu’à peine créé, les efforts ont été couronnés par le choix massif porté par les Centrafricains sur les candidats MOUNI, plaçant ce parti au deuxième rang des forces politiques à l’Assemblée Nationale.
Ainsi si le parti MOUNI enregistre ces succès fulgurants c’est parce qu’il a fait un choix politique judicieux : « vous avez choisi la voie de la réconciliation des Centrafricains ; vous avez choisi de vous opposer à l’anarchie cause de la souffrance des Centrafricains ; vous avez choisi de participer aux efforts de la reconstruction de notre Etat et de la reconstruction de notre Nation. C’est pour cela que MOUNI a des députés élus dans presque toutes les régions de la RCA »
Pour lui, le MCD soutien toute politique et toute initiative qui vise à favoriser : l’épanouissement de l’homme, de la femme et du jeune centrafricain ; le développement intégral et soutenu de la République centrafricaine, notre cher et beau pays ; consolider l’unité des Centrafricains ; la formation des femmes et jeunes centrafricains pour leur auto-prise en charge et implantation effective dans le développement de notre pays.
Pour finir, il a conseillé très respectueusement au bureau politique de MOUNI de continuer dans cette politique qui repose sur la vertu, c’est-à-dire l’amour de la patrie, afin de réaliser le rêve commun, celui de voir la République centrafricaine debout parmi les autres Etats et Nations du monde.
Dans le message livré par le RDC par la voix de Grela-M’Poko, il en ressort en quintessence qu’en 7 ans seulement sur la scène politique centrafricaine, ce jeune parti a fait ce que d’autres formations politiques plus vieilles n’ont pas pu réaliser. C’est pour lui un motif de satisfaction car les deux formations politiques ont soutenu la vision politique du président Touadéra et sont d’ailleurs membres de la plateforme Bè Oko. Pour ce représentant du RDC, l’avenir de cette formation politique est donc entre les mains des congressistes qui doivent trouver les ingrédients pour réussir les prochaines échéances électorales qui se pointent à l’horizon. C’est alors une nécessité de faire des recommandations pertinentes dans le sens de maintenir le parti au rang des grandes formations politiques du pays qui prônent la paix et le vivre ensemble pour un avenir meilleur.
C’est dans le même sens que la plateforme des partis centriste a souligné l’importance de travailler en cohésion pour barrer la route à la criminalité qui monte à grande vitesse dans notre pays. Pour finir, Grela-M’Poko a fait savoir que le temps est de sauver ce qui est commun, c’est-à-dire la patrie.
Pour Timoléon Baïkoua du PCDI, il y a des moments dans la vie qui poussent à réfléchir pour mieux avancer. C’est dans cette logique que s’inscrit le congrès MOUNI qui continue de prouver sa maturité politique sur la scène nationale. Ainsi les deux formations ont fait un choix en soutenant la politique du président Faustin Archange Touadéra dans son projet de reconstruction du pays.
