Bangui, le 17 févr. 22
Puisque le Congrès constitue un espace de dialogue pour tout parti politique, et avant tout un moment des retrouvailles et de fraternité entre les militantes et militantes, le Mouvement des Indépendants (MOUNI) a tenu à réaliser ce grand défi en organisant son 3e congrès ordinaire dans la ville de Boali du 14 au 15 février 2022, date qui coïncide avec la célébration du 7e anniversaire de ce jeune parti qui fait la fierté de la classe politique centrafricaine de nos jours.
Pour preuve, en 7 années d’existence seulement, le parti a pu tenir trois (3) congrès ordinaires malgré un climat social tendu dominé aussi par la pandémie du COVID-19. C’est une fierté pour cette formation politique qui voudrait changer de donne en faisant une politique qui cadre avec le social des populations.
Le 3e Congrès tenu à Boali a été le moment par excellence ou l’engagement politique des militantes et militants a pris tout son sens en accompagnant tous les efforts sincères de nature à ramener la paix et la cohésion sociale auxquelles aspirent tous les Centrafricains.
C’est un défi car de nos jours, la population centrafricaine aspire à la paix et à la cohésion nationale entre ses fils et ceux qui ont choisi de s’installer dans ce beau pays pour des raisons diverses. L’avenir d’un pays tient aussi compte de la volonté des uns et des autres à pouvoir conjuguer ensemble les efforts d’unité de paix… bref de la stabilité condition sine qua non pour tout développement. Les partis politiques doivent ainsi jouer ce rôle combien important pour un pays surtout la République centrafricaine qui sort d’une longue crise militaro-politique.
Selon les observateurs de la vie politique centrafricaine, le 3e congrès du Mouvement National des Indépendants (MOUNI) a été aussi un moment d’échange entre les participants sur la situation sociopolitique, économique et sécuritaire de notre pays ; notamment dans la poursuite indéfectible de la mise en œuvre de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation et la tenue prochaine du dialogue républicain tant attendu. On sait tous que les Centrafricains veulent se regarder en face, échanger, discuter trouver des solutions aux problèmes qui minent la paix et le développement d’un pays qui est pourtant connu par sa grande résilience, avec une panoplie des ressources naturelles qu’on ne retrouve pas dans certains pays du continent mais qui connaissent un développement considérable.
Ce n’est donc pas une malédiction. C’est pourquoi le Parti MOUNI cherche par tous les moyens avant la tenue de cette rencontre historique, de trouver des pistes à proposer aux compatriotes afin que le pays se remette sur les rails de son développement. Ce n’est donc pas par un coup de baguette magique, mais par pure volonté politique des leaders des partis politiques qui veulent sortir ce pays du gouffre.
Et pour réussir cette noble mission, les Congressistes ont eu cette opportunité pour faire la relecture les textes de base du parti, d’évoquer la vie du parti dans ses structures de base et ont apporté des innovations nécessaires et indispensables pour rendre ce parti ambitieux plus performant et plus compétitif.
Les autorités politiques (plusieurs partis politiques de la plateforme Bè Oko et de l’opposition démocratique) administratives locales ont soutenu cette initiative de MOUNI d’organiser un congrès ordinaire hors de la ville de Bangui. C’est donc une grande innovation en politique comme la République centrafricaine ne se limite pas seulement à Bangui.
